Lightfall, le test sur Switch
Ces dernières années ont vu l’émergence de titres dits indépendants issus du financement participatif. L’histoire de Lightfall est également née ainsi, et elle n’est pas toute jeune puisqu’elle date de 2015. Le premier jeu de Bishop Games débarque aujourd’hui sur Switch, avec la promesse d’un gameplay dynamique et novateur. Avançons dans la pénombre pour voir ce qu’il en est… « De bon goût, la direction artistique est un ravissement pour les yeux. » Au lancement de Lightfall, la direction artistique surprend à deux niveaux. Tout d’abord, parce qu’elle est réussie et séduisante. Elle nous abreuve ainsi d’effets de lumière sobres mais contrastés et réussis, d’un univers intriguant et attirant, d’une bande-son immédiatement magique ainsi que d’une narration (avec doublage en Français, s’il-vous-plait) de qualité. Ensuite, parce qu’a contrario, elle nous donne aussi l’impression d’avoir été déjà vue à plusieurs reprises ces dernières années. Par exemple, Limbo, VVVVVV ou Super Meat Boy font ainsi partie des premiers titres qui viennent en tête, pour des raisons d’esthétique ou de gameplay. Ce paradoxe résume à lui-seul ce que l’on ressent en jouant à Lightfall, et nous y reviendrons. L’aventure commence. Comme précédemment évoqué, la réalisation fait tout pour être aussi onirique qu’immersive, et ça fonctionne