GYLT, le test sur Nintendo Switch

GYLT m’est apparu au coin d’un trailer lors de sa sortie il y a plusieurs années sur PC. C’est alors que je découvris récemment que ce jeu venait d’être porté sur la console de Nintendo pour mon plus grand plaisir. Son ambiance sombre fut le leitmotiv de mon choix et nous allons vérifier ensemble si cette première impression fut la bonne.

Un petit cauchemar

Notre aventure démarre dans une petite ville minière imaginaire. Un groupe d’adolescents ne cesse d’harceler notre personnage principal, la petite Sally. Durant sa fuite, notre héroïne prendra un téléphérique qui l’emmènera dans sa ville en version « alternative » à la manière d’un Stranger Things. C’est alors qu’elle tombera sur sa cousine Emily, récemment disparue pour des raisons encore indéterminées à ce jour.

Notre protagoniste arrivera tout d’abord dans son village puis dans son école dans une ambiance glauque à souhait. Ainsi, vous devrez découvrir ce qui est arrivé à votre cousine et ferez face à des monstres. L’univers vient entremêler un univers sombre à la manière d’un film de Tim Burton tout en ajoutant des références à la vie réelle subie par Emily. Le joueur devra alors comprendre cette histoire torturée pour arriver au terme de cette balade qui prendra moins de dix heures.

A la manière du jeu Little Nightmares, l’ambiance globale est énormément soigné avec un point particulier pour les musiques. De plus, vous devrez partir en quête d’items supplémentaires visant à ajouter du lore à l’histoire. Par exemple, certaines pierres précieuses libéreront des âmes en peine tandis que des livres vous raconteront le calvaire subi par votre cousine.

Un gameplay soigné

D’une part, GYLT représente une vision moderne d’un jeu comme Heart of darkness ou vous serez perpétuellement en stress à la moindre vision d’une ombre, synonyme d’un monstre ou ennemi. Par une malice de créativité, la route du joueur n’est jamais evoquée et pourtant votre chemin vous paraîtra limpide de part de petits détails dissimulés. Pour avancer dans le jeu, on est bien loin des jeux d’aujourd’hui remplis d’aides contextuelles.

D’autre part, le soft s’inspire de ses ainés pour proposer une expérience de jeu varié. A la manière d’un The last of us, notre héroïne devra s’infiltrer en toute discrétion face à une pléthore d’ennemis. Pour se défendre, elle pourra « tuer » ces derniers à l’aide d’une lampe torche et pourra les paralyser à l’aide de son flash. Tout ceci visera à varier les techniques faisant varier également le gameplay.

Cette lampe, outil majeur du jeu, n’est pas illimité et vous devrez trouver des recharges tout au long du jeu. Ceci vous incitera à économiser vos « munitions » et à esquiver vos adversaires plutôt qu’à les éliminer. En outre, à la manière de The Firemen, viendra à récupérer un extincteur portable. Cet outil supplémentaire vous permettra d’éteindre des incendies afin d’accéder à certaines zones mais également de figer vos ennemis et ce, de manière temporaire. C’est idéal lorsqu’il s’agit de fuir !

Enfin, tout bon jeu d’horreur proposera son lot d’énigmes et GYLT ne dérogera pas à la règle. Par exemple, vous devrez jouer entre ombre et lumière pour battre un boss ou encore trouver des canettes pour activer certains interrupteurs visant à débloquer des éléments.

Heart of darkness

Plus vous avancerez dans ces différents environnements plus vous découvrirez la vérité sur la disparition d’Emily. Par le biais de mannequins, de dessins, des créatures rencontrées, le personnage tombera davantage dans l’horreur. Alors, le jeu souffre parfois d’un peu d’aliasing et de quelques ralentissements mais cela reste à la marge. On se félicitera par la qualité des effets lumineux sur une console portable comme la Switch.

GYLT aborde à travers cette histoire le harcèlement scolaire, l’isolement mais encore la maladie. A la manière d’un Resident Evil, le jeu dépeinds un monde horrifique et une fuite constante en avant. On se reprends à jouer « à l’oreille » et à sursauter à la moindre ombre. Vous vous rendrez compte qu’il restera encore beaucoup de choses à découvrir une fois l’histoire terminée, augmentant ainsi sa rejouabilité.

Pour finir, j’en viendrais à résumer que si on change les lettres de GYLT dans l’ordre, nous ne sommes pas loin d’un GOTY et c’est vraiment l’impression que ce jeu nous aura laissé : à ce jour, c’est le jeu de l’année me concernant.

Mis à disposition par l’éditeur : Oui
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VTG

Vintage, quadra seino marin, père de deux monstres. Biberonné à la ps1 et aux consoles portables, j’oscille entre ma période rétro et les nouvelles technologies. Adepte du troll et du bon mot, j’aime partager mes galéjades.

Disponibilité

Age conseillé

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Testé Sur

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Pas d'anecdote

Avis sur
GYLT

★Génial★

GYLT est la surprise de ce début d'année sur Nintendo Switch ! Une ode à la noirceur des âmes torturées de ce monde alternatif ou le joueur est pris par la main dans une aventure digne des films de Tim Burton. Un grand bravo !