A la lecture de son descriptif, on pense que Dungeon Bandit est un Gauntlet-like. Et, lorsqu’on découvre les images du titre, on continue de penser au célèbre jeu d’arcade d’Atari. Enfin, lorsqu’on lance le jeu, on comprend que l’on avait raison… mais aussi tort ! Vingt ans en arrière. Gauntlet, pour ceux qui n’ont pas connu, c’était un peu le Diablo du pauvre : quatre classes, un donjon interminable, un temps limité, des monstres par centaines. Ahhhh, la belle époque ! Pourquoi, en 2013, les développeurs ne parviennent pas – sur un support qui pourrait pourtant bien s’y prêter – à nous procurer autant de plaisir ? Dungeon Bandit, c’est l’anté-Gauntlet. Un titre qui nous propose cette fois de nous balader dans huit donjons, jusqu’à mettre la main sur une clé rouge. Clé ouvrant la voix des dieux! Non vraiment, merci, merci beaucoup. On se demandait ce qui pouvait bien nous manquer aujourd’hui : un scénario écrit sur un ticket de métro! Alors certes, à chaque passage le donjon ouvre de nouveaux chemins et il vous faudra d’ailleurs revenir plusieurs fois. Très rapidement, un mot vient à l’esprit : répétitif. On vous sert en plus une bouillie graphique digne