Yurukill: The Calumniation Games est un titre hybride qui alterne des parties enquête type escape game et des parties de shoot them up.
Deux jeux dans un
Une sombre organisation réalise un jeu entre des prisonniers. Ceux-ci seront soumis à plusieurs épreuves d’intelligence et d’adresse. Mais il ne pourra y avoir qu’un seul gagnant qui se verra offert la liberté… Afin d’ajouter un peu de « fun » à ce jeu de la mort, les épreuves se déroulent dans un parc d’attractions. Cinq équipes sont formées entre des condamnées et un exécuteur qui sont censés les surveiller.
Concrètement on alterne des phases ou les crimes des condamnées sont reconstitués. Bien sûr, il vous faut résoudre certains petits puzzles pour accumuler des données sur les différentes affaires. Ainsi renseigné vous pouvez essayer de vous disculper ou tout du moins de montré votre bonnes fois. D’ailleurs on sent les influences vers les trois Danganronpa ou Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors /
Zero Escape: Virtue’s Last Reward / Zero Time Dilemma .
Après quoi le protagoniste de l’épisode enchaîne une phase qu’on de manic shooter. Vous dirigez un vaisseau qui se fait canarder de toute part. À vous d’accumuler les bonus pour booster vos tires. Mais pour vous en sortir sans trop de peine, il vous faut jongler avec un bouclier. Ce dernier ne peut être enclenché que si sa jauge est assez importante (soit 20% minimum). Dans les modes faciles et normales, si vous êtes touché le jeu l’enclenche automatiquement.
Une réalisation globalement soignée
Les personnages sont particulièrement soignés et vraiment très beaux. D’ailleurs, c’est également le cas dans les phases de shoot qui ont elles aussi bénéficié d’une bonne attention . Les décors, et les ennemis sont assez bien réalisés. A noter toutefois qu’ils sont assez génériques et que seuls les boss ont eu droit à une attention particulière.
Par contre, les phases d’escapes room n’ont pas reçu le même soin. Les graphismes sont nettement moins bien faits. On dirait nettement que deux équipes ont travaillé dessus.
Une enquête sans pression
Les deux phases sont du coup assez inégal. Les phases d’escape room sont assez basiques, et les énigmes pas très intéressantes. On se retrouve souvent avec des suites de chiffres à trouver ou des puzzles ont réalisé. C’est un peu court. Les seules difficultés que vous pouvez parfois rencontrer sont plus de bien comprendre les règles des épreuves. Mais pour vous faciliter la tâche, on a droit à trois indices, c’est presque trop pour en venir à bout.
Même chose pour le scénario. Celui-ci est cousu de fil blanc. D’ailleurs, si vous lisez bien les dialogues, vous avez toutes les chances de le comprendre dès la fin du chapitre 3. De plus, on est très loin des délires pervers de Dongonranpa par exemple.
Un shoot honnête
La réalisation de la partie shoot est encore ce qui vous fera revenir à ce titre. Une fois la partie scénarisée expédiée en une quinzaine d’heure, vous avez tout loisir de revenir dessus. On a droit à une sélection de quatre types de vaisseaux dans les sept niveaux du jeu. À vous de réaliser bien évidemment le meilleur score. Sans être exceptionnel, cette partie shoot est assez agréable surtout quand on lui retire les séquences de questionnaires qui cassent vraiment l’ambiance générale.
Par contre, pour l’apprécier à sa juste valeur on doit s’équiper de joystick, type Hori, ou plus généralement d’une combinaison manette et télévision.