Le marché des consoles portables s’est considérablement développé dans les années 2000 et un certain nombre de constructeurs se sont positionnés dans ce segment. Parmi eux, on retrouve Bandai qui commercialise en 1999 la console portable WonderSwan, puis la gamme Crystal avec le SwanCrystal en 2000 et 2002.

Koto Laboratory, créateur du Wonderswan pour Bandai

Koto Laboratory, situé à Tokyo, a été créé en 1996 par Yokoi Gunpey le créateur du Game Boy. Il venait de quitter Nintendo et a fondé l’entreprise. Après quelques projets (dont un pour Sammy), Koto Laboratory a créé la console de jeu WonderSwan pour Bandai, qui l’a commercialisée à partir de mars 1999. Ils ont aussi été à l’origine de la Wonderswan Color et SwanCrystal.

Le Wonderswan de Bandai : l’erreur du débutant

Dès le départ, la direction de Bandai a commis une erreur stratégique en positionnant le WonderSwan comme le successeur de la Game Boy. D’abord, le WonderSwan était un appareil monochrome, alors que le Game Boy Color était déjà disponible depuis un an. Même si le WonderSwan était assez puissant pour créer des jeux qui ressemblaient à des titres Game Boy, elle ne profitait pas de sa ludothèque gigantesque. De plus l’écran était assez illisible en raison de la petitesse de la console et d’un choix technologique vieillissant. La console ne sortie jamais du Japon même si un accord avait été signé avec Mattel pour la distribution en Amérique du Nord. Bandai a pris un énorme coup avec le WonderSwan.

  • Sortie : mars 1999 au Japon
  • Prix : entre 35 et 40 euros
  • CPU : SPGY-1001 (base sur le CPU NEC V30MZ, clone du Intel 80186) à 3,072 MHz
  • RAM : 16 Ko
  • Affichage : 224 x 144 pixels, écran LCD de 2.1 pouces sans rétroéclairage. 8 niveaux de gris (deux fois plus que le Game Boy)
  • Audio : mono en interne, stéréo avec un adaptateur casque
  • Support : cartouches de 128 Mbit maximum
  • Dimensions : 74,3 x 121 x 24,3 mm
  • Poids : 110 g
  • Autonomie : 30 heures avec 1 pile AA

Wonderswan Color : la premiere console portable couleur de Bandai.

En 2000, le groupe japonais a mis sur le marché le WonderSwan Color, un nouvel appareil qui était commercialisé comme la premiere console portable couleur de Bandai. Cette console de jeu était compatible avec les précédents jeux WonderSwan. Comme le modèle modèles précédent, la WonderSwan Color était une console portable de petite taille avec un écran LCD de qualité discutable. La WonderSwan Color se distinguait de ses prédécesseurs par son écran couleur (comparé à l’écran monochrome de la WonderSwan). Bandai a également pris un énorme coup avec le Wonderswan Color, et qui a partagé toutes les mêmes erreurs que son prédécesseur. L’écran couleur ne constituait pas une réelle amélioration par rapport au WonderSwan. Le WonderSwan Color a été un échec, et Bandai s’est retrouvé avec de nombreux stocks invendus que l’on a retrouvé sur le marché pour 1000 yens quelques années plus tard.

  • Sortie : 9 décembre 2000 au Japon
  • Prix : environ 60 €
  • CPU : SPHYNX, basé sur le NEC V30MZ (Compatible i80186) 16 bits, cadencé à 3,072 MHz
  • Mémoire : 64 Ko ram interne (une cartouche peut venir avec sa propre SRAM)
  • Affichage : 224 × 144 pixels, écran couleur LCD 2,8 pouces FSTN sans rétroéclairage, de 241 à 4096 couleurs
  • Audio : Mono en interne, Stereo avec l’adaptateur casque
  • Support : cartouche de 128 Mbit
  • Dimensions : 128 × 74,3 × 24,3 mm
  • Poids : 100 g
  • Autonomie : 20 heures avec 1 pile électrique AA

SwanCrystal : la mise à niveau ultime.

En Juillet 2002, la Wonderswan Color a été remplacée par la SwanCrystal. Cette console était la dernière de la ligne Wonderswan. La SwanCrystal était une version améliorée de la Wonderswan Color, avec un écran LCD TFT ayant un bien meilleur temps de réponse. Son design était identique à celui du Wonderswan Color.

  • Constructeur Bandaï
  • Année de sortie 2002 (Japon)
  • Type portable
  • CPU SPHINX2 (SGPY-1002) basé sur le NEC V30MZ, clone du Intel 80186, à 3.072 MHz
  • RAM interne 64Ko
  • Vidéo 224 × 144 pixels, écran couleur LCD TFT de 2,8 pouces a sans rétroéclairage, de 241 à 4096 couleurs
  • Audio Speaker mono intégré ou stéréo avec un casque audio
  • Support(s) de jeu Cartouche
  • Dimensions 127,7 × 77,5 × 24,3 mm
  • Poids 95 g
  • Autonomie 15 heures avec 1 pile électrique AA

Le Support Editeur

Koto Laboratories affirme que le WonderSwan a vendu 10 millions de cartouches de jeu en tout. En développant des jeux pour le WonderSwan, Bandai a tiré parti de l’aide de plusieurs développeurs. Banpresto, qui appartenait en partie à Bandai à l’époque, a apporté son support par le biais de licences d’anime et de titres sous licence, tandis que Namco et Capcom ont également développé des titres sur la console de Bandai. Squaresoft a contribué avec les remakes de Final Fantasy , Final Fantasy II et Final Fantasy IV qui sont également venus plus tard sur Game Boy Advance. Taito a participé avec des ports bien reçus tels que Space Invaders et Densha de Go!. Bandai a complété avec ses propres jeux, y compris des titres exclusifs dans les franchises Digimon et Gundam. Pour rivaliser avec Tetris, on proposa Gunpey du nom de son auteur. Une suite connue sous le nom de Gunpey EX était un titre de lancement pour le WonderSwan Color.

La gamme de console se serait vendu à plus de 3.5 millions d’exemplaires.

Wonder Swan

WonderSwan Color

Swan Crystal

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