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Jeu

Final Fantasy (JAP), le test sur Wonderswan

En 1987, Hironobu Sakaguchi de Squaresoft décida de lancer un projet risqué avec la sortie de Final Fantasy sur NES, sachant que si le jeu échouait, cela pourrait signifier la fin pour l’entreprise, d’où le choix du nom « Final Fantasy« . Contre toute attente, le jeu rencontra un grand succès, attirant de nombreux joueurs par son approche novatrice du RPG, avec un système de combat au tour par tour incluant une visualisation des personnages, ainsi qu’une histoire riche pour l’époque. Treize ans plus tard, Square choisit de remettre au goût du jour ce classique sur la console WonderSwan Color. Cette nouvelle édition, bien que potentiellement controversée, fut bien accueillie grâce à sa qualité de « remasterisation ».

Le jeu invite les joueurs à choisir quatre personnages parmi différentes classes – combattant, voleur, mage noir (offensif), mage blanc (défensif), guerrier magicien, et mage rouge (équilibré) – pour naviguer dans un monde au bord du gouffre. Cependant une ancienne prophétie prédit la venue de quatre héros sauveurs, est-ce nous? Le début du jeu propose des quêtes initiales et simples. Elles ont pour but de vous faire découvrir le monde vaste et sans aucune indication. (oui on est sur un remake d’un jeu pionner du genre dans des années 80). Ces quêtes vont vous mener à un affrontement contre les démons représentant les quatre éléments et le Chaos, responsables de la détresse du monde. Cette adaptation se distingue par d’évidentes améliorations graphiques et une bande son légèrement remaniée pour exploiter les capacités de la WonderSwan, bien que la musique puisse devenir répétitive et stressante pendant les combats fréquents et nécessaires pour progresser.

Final Fantasy est le début d’un genre, il est donc brut de décoffrage, et pourra ne pas plaire à tout le monde. Aucun journal de quête, aucune indication à l’écran. Même la carte du monde est à trouver dans une cave (optionnel) au début du jeu, si vous passez à côté bon courage… et il en est de même pour les sorts ou capacités que vous devrez tester. C’est tellement difficile pour les joueurs d’aujourd’hui, mais c’est aussi le prix de la découverte de ce genre nouveau qui a un tel succès aujourd’hui qu’on peut se permettre de faire des Remake à plusieurs millions de dollars.

Il est important de noter que le scénario peut être difficile à suivre pour ceux qui ne maîtrisent pas le japonais, bien que des guides de jeu soient disponibles sur divers sites, notamment GameFAQs, pour aider les joueurs les plus déterminés.

A noter, qu’une édition collector contenant la console en édition limité (avec une couleur spécial) et le jeu sont sortis au Japon, elles n’ont pas trouvé autant preneurs qu’espéré, à tel point qu’on a pu trouver ce pack pour 10€ à une époque béni où le RetroGaming n’était pas connu. Désormais c’est fini, comptez plutôt à minima la centaine d’euros.


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Mis à disposition par l’éditeur : Non
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Manoloben

Enfant des années 80, joueur jusqu'au bout des doigts. Si vous retrouvez du Julien Clerc dans ce texte? Bravo! Amateur de RPG (tout type) et clairement fan de Sega. Manoloben reste un touche à tout. GP32, NeoGeo Pocket, N-Gage et aujourdhui Evercade sont passées dans ses mains.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Final Fantasy

★Génial★

Une épopée héroique, mais difficile à appréhender. Cependant, le remake est très bien fait, il est la première pierre de la version PSP arrivé un peu plus tard.