PHANTOM FURY, l’enthousiasme fantôme (TEST PC)
Suite très attendue, troisième épisode de la saga de Shelly Harrison après Bombshell et Ion Fury, Phantom Fury promettait de l’action intense et variée avec un moteur en vraie 3D et une conclusion à la saga. Développé par Slipgate Ironworks (créateurs de l’original, de Rise of the Triad 2013, Graven et Wrath : Aeon of Ruin), le jeu avait fort à faire pour tenir l’excellente réputation d’Ion Fury. À la sortie… Force est de constater que le bateau prend l’eau de façon assez alarmante. Petit récapitulatif À l’origine, Shelly « Bombshell » Harrison était le nom de code de la partenaire de Duke dans le prototype de Duke Nukem Forever de 1998 à 2001 (environ). Elle fut ensuite abandonnée comme l’essentiel des promesses de 3D Realms concernant DNF. Vers 2010, un studio danois nommé Interceptor Entertainment (futurs Slipgate Ironworks) travaille sur un remake amateur de Duke3D appelé Duke Nukem Reloaded, qui se retrouve au placard. En 2014, ils annoncent Duke Nukem Mass Destruction, contré par Gearbox, qui avait entre-temps acquis les droits. En réponse, Interceptor supprime toute référence à Duke et le remplace par Shelly. Le résultat sera Bombshell en 2016, un jeu d’action vu du dessus qui relèvera du pétard mouillé. Frustrant,