Activision nous propose les aventures de l’homme-araignée de Marvel. Peter Parker, journaliste dans le civil, est en fait un super-héros qui s’est donné pour mission de sauver la vie de ses concitoyens. Dès que l’occasion se présente, il s’éclipse discrètement et enfile son costume pour aller combattre la vermine pullulant dans les quartiers malfamés. Piqué par une araignée radioactive, il a obtenu des superpouvoirs comme des qualités de combat exceptionnelles au corps à corps (coup-de-poing dévastateur, coup de pied sauté, etc.).       Il peut également se balader sur tous types de murs avec une agilité incroyable. En sus, son accoutrement est équipé d’un jet de toile. Ce sont les malfrats qui en font les frais lorsqu’ils se retrouvent totalement englués dans ses filets ! Cette projection joue également le rôle de grappin pour se déplacer un peu comme Tarzan avec ses lianes.     Toutes ces possibilités d’actions ne sont réalisables qu’avec seulement deux boutons de commande et le pad ! La jouabilité est exemplaire. L’architecture des niveaux est on ne peut plus classique. De magnifiques et phénoménaux boss s’opposeront à votre progression en fin de niveau : Venom, Electro, Sandman, etc. Peter devra résoudre une curieuse énigme

      Snif, snif… mais ça sent le plastique brûlé ! Normal, puisque les petits soldats en PVC d’Army Men envahissent à leur tour la Game Boy Color. Sarge, le gentil soldat vert, se la joue à la Rambo et part affronter des hordes de vilains bruns. Classique et efficace, on est en présence d’un jeu d’action dans le plus pur style d’Ikari Warriors, avec quelques variantes. Dans la vingtaine de missions proposées, il faut progresser à travers un environnement hostile tout en tirant sur tout ce qui bouge.     La sélection de l’arme (bazooka, lance-flammes, grenade, etc.) se fait par une simple pression sur l’un des boutons, l’autre servant à tirer. Les déplacements sont un peu plus compliqués, la Droite et la Gauche servant à pivoter sur soit-même, à la manière d’un Resident Evil. Ce système est plutôt déroutant et l’on reste souvent coincé bêtement contre un élément du décor. A ce propos, il est possible, au cours des missions, d’emprunter quelques véhicules assez sympathiques, tels la jeep ou le tank, pour rompre la monotonie qui se dégage des objectifs.     Il n’y a pas une once de stratégie dans ce titre, son point fort résidant

On ne peut pas dire que la version GBC de Ready 2 Rumble était extraordinaire ! Qu’en est-il de la version GBA ? Tout d’abord, les graphismes ont subi une refonte totale. Le jeu reste en 2D mais la puissance de la nouvelle console apporte un luxe de détails non négligeable. On distingue désormais aisément les onze boxeurs et leurs styles de combat si particuliers.     Les zooms et rotations de caméra sont du plus bel effet. Les coups portés sont nets et précis, la maniabilité tout à fait correcte. Quelques minutes de jeu et, hop, vous voilà devenu aussi efficace que Myke Tyson ! L’utilisation des boutons L et R apporte de nouvelles possibilités par rapport à la version précédente, mais le nombre de mouvements et de coups spéciaux demeure tout de même assez restreint. Déjà trop courtes, les parties s’enchaînent et se ressemblent toutes ! La cartouche propose bien quelques personnages à débloquer et son lot de boss, mais c’est tout. Nous sommes donc en présence d’un jeu d’arcade pur et dur.     Seul le mode Entraînement, inclus lui même dans le mode Championnat, vient rompre un peu la monotonie des combats. Il s’agit de prendre

Il y a quelques semaines en-core, Bugs Bunny in Crazy Castle 4 aurait eu toutes ses chances. Aujourd’hui, face à Rayman, il devient un jeu de plates-formes quelconque. Le principal repro­che que l’on peut lui faire est sa trop grande répétitivité : notre lapin préféré se balade de niveau en niveau, avec pour seul objectif de retrouver une dizaine de clés qui lui permettront de passer au monde suivant. C’est triste à constater, mais il n’y a rien à dire sur ce titre. Le développeur, Kemco, maîtrise à merveille les capacités de la Game Boy Color, c’est un fait : les décors sont superbement travaillés et les musiques pas gavantes pour un sou. Mais franchement, quel intérêt de se procurer cette cartouche si on s’y ennuie au bout d’une petite heure ?      

Déjà sorti sur PlayStation et Dreamcast, Jedi Power Battles ne brille pas par sa qualité. L’adaptation GBA se révèle tout aussi insipide et répétitive. Nous sommes en présence d’un jeu d’action qui mélange phases de plates-formes et de combats de manière plus ou moins heureuse. Trois personnages sont sélectionnables d’entrée. Leurs aptitudes sont évolutives. Le tout est représenté dans une 3D isométrique très discutable. Elle pose notamment de sérieux problèmes de maniabilité lors des séquences de saut. La zone de réception est parfois minuscule et suite à une erreur d’appréciation, on tombe bêtement dans le vide. Le jeu est composé de dix niveaux. Non seulement on en a rapidement fait le tour, mais en plus les graphismes sont ternes et l’animation en deçà des possibilités offertes par la GBA. Le mode à deux joueurs remonte un peu la sauce mais il faut se rendre à l’évidence : la force n’est pas avec ce jeu !  

Pour une fois que la licence des Tiny Toons ne donne pas naissance à un jeu de plates-formes, il y a de quoi se réjouir ! Tiny Toons : Buster saves the Day est un clone de Bubble Bobble. Les amis de Buster se sont fait enlever par l’ignoble Max. Voilà pour le scénario qui tient donc en une ligne. Le principe de jeu est tout aussi simple. La mission de Buster consiste à se débarrasser de la multitude de monstres qui peuplent les quarante et un tableaux proposés. Pour ce faire, il devra d’abord les étourdir à coups de balle de base-ball, de football ou de football américain, puis les assommer avec une massue. Chaque ballon prend bien évidemment une trajectoire différente, à vous d’opter pour la solution qui fera mouche ! Quelques bonus viendront vous aider dans votre progression : vie supplémentaire, bonus de rapidité, invincibilité, etc. Les thèmes graphiques du monde d’ACME sont bien entendu repris (l’Université par exemple), l’ensemble est assez réussi et coloré. Quelques célébrités font leur apparition en guest star : Daffy Duck, Porky, Babs, etc. Tout colle parfaitement à l’ambiance enfantine et délirante de la série, même les thèmes musicaux sont repris. La