Chez Air-Gaming, nous ménageons le chèvre et le chou. Entre deux tests nextgen, il est important pour moi de retourner aux sources à savoir la PlayStation 1. Si pour certains, la console de Sony est synonyme de 3D dégueulasse, il n’en est rien pour moi et il m’arrive de temps à autre de découvrir un jeu sorti de nulle part. C’est ainsi que je découvris Rally de Africa.
Sony Rally
C’est fin 1998 que sort ce jeu de Prism Arts uniquement au Japon. Pour se resituer dans le contexte, c’est trois ans après Ridge Racer et un an après Gran Turismo. C’est ainsi que dans l’indifférence générale est sorti ce jeu de Rally.
Le soft est composé de quatre modes de jeux. Tout d’abord, il existe un mode championnat composé de trois classes différentes (K, A et S). Chaque classe correspond à une difficulté définie et à un nombre de circuits (3, 4 ou 5). Nous retrouvons ainsi un jeu comme Ridge Racer avec peu de circuits à la manière d’un jeu arcade.
D’autre part, l’arcade c’est bel et bien ce qui caractérise Rally de Africa. Peu de courses disponibles, cinq véhicules par classe. Nous étions dans l’opposé total de la durée de vie énorme du blockbuster de Sony. Dans son approche, Prism Arts s’est calqué sur un hit de l’époque : Sega Rally
L’arcade à la maison
Comme évoqué au préalable, la durée de vie est courte, très courte. Par les autres modes de jeux, l’éditeur a clairement poussé son jeu dans un cadre scoring et multijoueur. Il existe un mode « memory battle » par exemple pour se comparer au score « fantôme » d’un autre joueur via une carte mémoire. Autre point, le mode deux joueurs est excellent en écran splitté ! Il ne souffre d’aucun ralentissement et permet d’activer des boosts pour niveler les écarts entre joueur lambda et joueur confirmé. Un vrai plaisir.
Saga africa, ambiance de la brousse
D’un point de vue graphique, même aujourd’hui, les graphismes sont encore très propres. Rally de Africa copie clairement le hit arcade de Sega de façon assumée et avec réussite. L’animation ne souffre d’aucun ralentissement ce qui rend l’ensemble grisant et fun. À noter que contrairement aux jeux de course de l’époque qui souffraient de clipping, les décors d’arrière-plans sont affichés de loin ce qui favorise le plaisir de jeu.
De plus, les circuits sont axés sur des zones géographiques définies du continent africain : Casablanca, le Kilimanjaro, Dakar ou le Congo.
Dernier point quant à la partie sonore. S’agissant d’un jeu basé sur la thématique de l’Afrique, les musiques se rapprochent de la world music ou de l’afro pop. Mention spéciale à votre copilote qui vous communiquera des instructions avec un fort accent africain à la Michel Leeb. Un jeu d’une autre ère et qui ne passerait plus aujourd’hui.