En avant les histoires ! Les Playmobils vont-ils réussir leur reconversion vidéoludique, comme ce fut le cas pour les briques Lego ? Sur Nintendo DS, rien n’en est moins sûr… On est loin d’un Lego Star Wars sur consoles portables.
Jacques le pirate vogue en haute mer en taquinant le poisson, lorsqu’une énorme frégate apparaît. Cette dernière fend les flots dans sa direction, le percute, brise sa coquille de noix et le fait tomber à la mer. Tout en goûtant au bouillon, notre gaillard infortuné aperçoit à la poupe de la frégate, une superbe sirène capturée par les hommes du navire. S’il survit à ce naufrage, c’est sûr, il ira la sauver.
Playmobil : Pirate à l’abordage est prometteur avec ses 70 missions variées. Amasser un trésor de guerre, faire du commerce, participer à des batailles navales, affronter des monstres marins, secourir des naufragés, trouver tous les morceaux de la carte de Barbapoilnoir… Tout un programme ! Dans la pratique, ces missions revêtent la forme de mini-jeux en 2D, à l’image des récurrentes séquences de plates-formes. C’est moche, cela pourrait tourner sur une GBA, et c’est peu intéressant (Jacques ne peut que sauter et frapper, maladroitement qui plus est). Alors oui, nous avons bien conscience que Playmobil : Pirate à l’abordage s’adresse à un très jeune public, mais ce n’est pas un justificatif pour lui servir quelque chose d’insipide. Sur le plan technique, le seul point positif est finalement la musique, enivrante. Heureusement, sur le plan graphique, les autres phases de jeu sont un peu plus correctes.
A noter qu’il y a d’autres mini-jeux secondaires accessibles à tout moment : parties de jeu de dés, de blackjack ou bien encore de touché-coulé avec Sacdosse. Sympathique, mais un peu anecdotique. Le plus souvent, vous ferez des allers-retours sur votre embarcation, à la recherche d’objets ou de personne et ce, d’île en île. A ce propos, le micro de la DS est (un peu) mis à contribution : en mer, il vous faudra souffler pour faire avancer plus vite le bateau de Jacques.