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Jeu

Diciassette, notre avis

Les jeux de société modernes ont littéralement explosé en popularité depuis 10 ou 20 ans. Arrive aujourd’hui Diciassette, sobrement surnommé 17. Un jeu qui n’a rien d’Italien à part peut-être son côté bluff, crée par Munetoshi Harigaya, illustré par Petra Eriksson et édité par Helvetiq dans sa gamme After Dinner.

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A l’ouverture, Diciassette est d’emblée plutôt agréable. Un packaging simple mais efficace, un design minimaliste et agréable. Une esthétique qui n’est pas sans rappeler quelques jeux titres de référence particulièrement efficaces, tels qu’Uno ou Skyjo. Le jeu contient des cartes numérotées de 1 à 5, et d’autres illustrées – Les habituelles cartes spéciales ou pièges.

Dans le jeu Diciassette, les joueurs se succèdent pour ajouter des cartes à une rangée centrale. Bien que certaines cartes soient visibles, d’autres restent dissimulées. Pour être plus clair, la valeur de certaines cartes est imprimée des deux côtés, recto-verso. Le joueur qui la dépose annonce clairement la couleur. Alors que le contenu d’autres cartes n’est imprimé que sur le recto et donc masqué à la déposé, alimentant la partie bluff.

Simple mais pas simpliste

L’objectif est d’éviter de faire atteindre ou dépasser le total critique de 17. Chaque joueur peut utiliser des cartes spéciales pour modifier le déroulement du jeu ou pour tromper vos adversaires. Et surtout crier « 17 » lorsqu’il pense que la valeur totale des cartes est atteinte ou dépassée. Des jetons victoire ou pénalité sont ensuite distribués, le jeu se déroulant en plusieurs manches.

Les cartes spéciales permettent d’inverser l’ordre des tours, de forcer le joueur suivant à jouer 2 cartes, de mettre la carte précédente à la poubelle ou encore d’infliger directement un jeton pénalité au joueur qui annonce « 17 » (!). Leur valeur au score est nulle. Comptez environ 15-20 minutes pour une partie complète.

Nous avons essayé Diciassette dans différentes configurations (de 2 à 4 participants), et avec des joueurs de tous âges (à partir de 8 ans, comme préconisé). Le jeu contient toutes les bonnes recettes d’un titre simple à maîtriser, puis riche en intensité. Le bluff permet sincèrement de retourner une partie. L’accessibilité du jeu et les coups de chance à l’annonce le rende également agréable pour tous.

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Mis à disposition par l’éditeur : Oui
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Angi

Né dans les Miel Pops, Ulysse 31 et les spirographes, ANgI- est un bon petit geek un poil rétro, mais pas que. Pas que car le présent a concrètement du bon vidéoludique à offrir à défaut de certitudes sur un avenir toujours incertain. Et pas que parce qu'au-delà des jeux vidéo, pas mal d'autres trucs l'intéressent tels que la culture nipponisante ou la technologie en général. Aujourd'hui, il a du mal à trouver sa place dans ce monde sans pitié où chaque comportement doit être codifié. Faux gamer devant l'éternel, ancien nerd doublé d'un otaku ou papa casual...? Ou peut-être un peu tout ça à la fois. Aujourd'hui, en matière de mobilité, la Nintendo Switch a ses préférences. Et soyons honnêtes jusqu'au bout, le smartphone aussi, un peu.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Diciassette

★Excellent★

Faire simple, c'est compliqué. Diciassette nous le démontre, via des règles initiales basiques mais agrémentées d'un bluff et d'une efficacité redoutables. Son prix tout doux enfonce le clou, et ce jeu constitue une excellente alternative aux classiques du genre.