Lunistice, le test sur Switch

Crash, Croc, Spyro, Tomba… Bien qu’ils n’aient jamais atteint la popularité de Mario et Sonic, les stars de l’époque plateformesque PlayStation ont tout de même eu une sacrée heure de gloire, toujours vivace aujourd’hui. Débarquant un peu de nulle part, c’est dans cette atmosphère que Lunistice entend nous replonger aujourd’hui.

3D ultra pseudo-réaliste

Ambiance colorée à souhait, musiques entraînantes, scénario minime 3D granuleuse amplifiable avec un filtre graphique CRT… Lunistice annonce la couleur dès le début : bienvenue dans les années 90 ! Le titre a été quasiment développé par une seule personne, Dennis « A Grumpy Fox » Kröner, qui s’est occupé d’à peu près tout sauf la musique et quelques aspects artistiques.

Dès le premier niveau, Hana le Tanuki doit avancer, courir, sauter de plateforme en plateforme et ramasser les différents bonus (sous forme de grues en papier) présents. Il va ainsi s’agir de sauter sans se louper, de ralentir sans nécessaire ou de pivoter sur vous-même pour éjecter les ennemis présents. Ce mouvement vous permettra également de prolonger un peu tout double saut.

Petit mais rage quit quand même

Lunistice est découpé en sept mondes de deux niveaux. Si le premier monde est un parcours de santé, les choses se compliquent rapidement. Accélérateurs, plaques mouvantes, téléporteurs, ressorts, rampes glissantes… Tous les classiques du game design plateforme 3D sont présents. Le rythme du jeu est assez rapide, et un faux pas est vite arrivé. Il est également possible de rallonger les niveaux en ramassant les quatre lettres bonus via des chemins annexes, optionnels et plus dangereux.

Le challenge est de taille, surtout en 2022. Nombre de joueurs ne sont sûrement plus habitués à un gameplay de ce genre, aussi cruel que précis. Mais certaines aides seront bienvenues si besoin, les check-points et l’ombre du personnage permettant de parfaire l’atterrissage en tête. Les adeptes de plateforme 3D de la première heure, eux, seront aux anges.

Rage quit mais court quand même

En terme de durée de vie, Lunistice se boucle en ligne droite en environ deux heures. Atteindre le meilleur score dans tous les niveaux, c’est-à-dire optimiser le temps et ramasser tous les bonus sans mourir, la doublera. Ce qui vaut quand même le coup, car vous aurez alors accès à deux autres personnages jouables aux caractéristiques propres.

Dans l’ensemble, l’expérience reste quand même un peu courte. D’une manière générale, Lunistice est agréable mais souffre de son manque d’ambition : niveaux sympas mais récurrents, manque de variété des ennemis, absence de boss… Le contenu couvre tout de même largement son petit prix de cinq euros, mais nulle ne doute qu’on aurait préféré payer un peu plus et faire durer le plaisir.

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Mis à disposition par l’éditeur : Oui
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Angi

Né dans les Miel Pops, Ulysse 31 et les spirographes, ANgI- est un bon petit geek un poil rétro, mais pas que. Pas que car le présent a concrètement du bon vidéoludique à offrir à défaut de certitudes sur un avenir toujours incertain. Et pas que parce qu'au-delà des jeux vidéo, pas mal d'autres trucs l'intéressent tels que la culture nipponisante ou la technologie en général. Aujourd'hui, il a du mal à trouver sa place dans ce monde sans pitié où chaque comportement doit être codifié. Faux gamer devant l'éternel, ancien nerd doublé d'un otaku ou papa casual...? Ou peut-être un peu tout ça à la fois. Aujourd'hui, en matière de mobilité, la Nintendo Switch a ses préférences. Et soyons honnêtes jusqu'au bout, le smartphone aussi, un peu.

Disponibilité

Age conseillé

Nombre de joueurs

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Pas d'anecdote

Avis sur
Lunistice

👍Amusant👍

Revival plateforme époque Playstation première du nom, Lunistice est une expérience agréable et sympa à tous points de vue, qui n’est pas sans rappeler le « demake » de Bloodborne sur le principe. Son petit prix pourra peut-être excuser sa courte durée de vie, mais aura quand même du mal à masquer son manque d’ambition.