Décidément, la portable de Nintendo est vraiment portée par les éditeurs indépendant avec de nombreux Shmup. Au détour de ma time line sur Twitter, je vois passer ce Star Hunter DX aux allures de jeux rétro. Après un Cotton décevant sorti récemment, vais-je enfin tomber sur un ovni ?
Bullet time
Vous incarnerez principalement Luna Starr, une chasseuse de prime qui a des comptes à régler. Avec votre vaisseau, vous devrez tirer à tout va sur les différents ennemis. En frôlant les tirs ennemis et en détruisant ces derniers, vous remplirez une jauge de « Bullet time ».
A la manière de Néo dans le film Matrix, les ennemis et leurs projectiles se déplaceront au ralenti mais vous pourrez de votre coté vous déplacer et tirer à vitesse normale. Ainsi, cela vous permettra souvent de vous sortir de situations des plus difficiles.
En mode « Bullet time », les balles des vaisseaux ennemis détruits seront converties en cube d’or qui amélioreront ainsi votre scoring. C’est ainsi qu’au delà de l’assez bourrin des shmups, Star Hunter DX se veut plus tactique et plus précis. Point notable pour le genre, nous n’avons pas noté de latence dans les commandes tant en mode portable qu’en mode dock. C’est un point positif pour les puristes.
Space oddity
Star Hunter DX est difficile comme les jeux de l’époque 16 bits. Par principe, un shmup façon « bullet hell » se veut d’être dur du fait de sa catégorie. Le soft de 1CC Games ne dérogera pas à la règle. Avant de commencer, vous pourrez vous lancer dans un mode Entrainement vous permettant ainsi que vous familiariser avec le jeu et de vous perfectionner.
Cette difficulté vient ainsi compenser le faible nombre de niveaux échelonnés sur cinq planètes. A cela, et selon vos capacités de scoring, vous pourrez débloquer deux personnages supplémentaires aux scénarios et styles de jeux différents.
Les étoiles vagabondes
Vous l’aurez compris, Star Hunter DX réalise donc un sans faute sur le genre. Il convient toutefois de nuancer ce propos. D’une part, vous noterez sur les captures d’écrans réalisées que le jeu ne brille pas par sa qualité graphique. Par exemple, les arrières plans seront terriblement creux et les ennemis désignés de manière simples et basiques. Ainsi vous aurez ainsi l’impression d’un jeu à petit budget dans le sens péjoratif.
De plus, à l’inverse d’un Dodonpachi, Star Hunter DX axe son système sur le mode bullet time ce qui rend l’ensemble assez lent voir ennuyeux à la longue. Certes, le joueur est incité à améliorer son scoring mais les niveaux et la faible nervosité de l’ensemble finit par rendre l’ensemble fade et insipide. En somme, il s’agit d’une copie rendue sans fausse note majeure mais sans une réelle âme. C’est bien dommage.