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Jeu

Spirit Hunter: Death Mark, le test PSVita

Spirit Hunter: Death Mark, le test PSVita

Spirit Hunter: Death Mark, le test PSVita

Spirit Hunter: Death Mark est un visual novel qui a bénéficié d’une édition physique sur la console PS Vita (mais il existe également une version PS4 et Nintento Switch). Genre particulier, s’il en est, nous allons voir ensemble pourquoi on vous le recommande.

Par Kuk
Offert par l’éditeur : Non

Même si on ne peux qu’être satisfait de son édition physique, l’éditeur Aksys Games s’est ainsi fait remarquer pour avoir fait l’économie du fourreau dans son édition européenne.

Spirit Hunter: Death Mark est un visual novel d’ « horreur ». Si cela peut rassurer certain, il n’est pas gore, mais vous croiserez tout de même quelques cadavres.

Vous incarnez un jeune homme amnésiques, maudit par un esprit. Celui-ci a marqué le personnage dans sa chair avec une marque rouge (d’où le nom du jeu). Il ne reste que quelques jours pour lever la malédiction. Aux files des chapitres, vous croiserez d’autres protagonistes qui sont dans le même cas que vous. Vous pouvez (et c’est même conseiller) prendre un acolyte dans vos enquêtes et en associant vos compétences vous lèverez peut-être la nature du mal qui vous entoure. Le choix de votre coéquipier est extrêmement important dans le déroulement de l’aventure est il vous faudra impérativement choisir le bon.

L’ensemble est basé sur l’exploration de lieux, dans le genre de Myst, c’est-à-dire des écrans fixes. Ceux-ci sont souvent très beaux au sein d’un cadre horrifique: lycée abandonné, forêt des suicidés, anciens abris militaires. Par contre, les cinq chapitres regroupent ces trois ensembles, c’est un peu dommage, car l’effet de surprise ne joue donc pas pour deux d’entre eux. Un sixième chapitre est proposé quand vous aurez réalisé tous les embranchements du jeu.

Vous récoltez différents objets et informations durant vos enquêtes sur l’esprit que vous aurez à vaincre soit un par chapitre et le dernier dans le Prologue. Durant ces phases d’enquêtes, vous aurez également des moments où vous devez répondre le plus rapidement possible à une série de questions. Chaque mauvaise décision réduit une jauge, une fois arrivée à zéro signe votre arrêt de mort…

Une fois tous les indices réunis, vous avez à vaincre l’esprit du lieu. Le combat final est une phase ou vous devrez combiner des objets avec votre compagnon d’infortune pour réussir à vaincre le boss. Certaines évidences sont parfois trompeuses notamment si vous voulez sauver tous les personnages qui vous accompagnent. Les premiers indices ne vous permettront peut-être pas d’avoir la vraie fin. Donc, n’hésiter bien à bien explorer les lieux (et même une 2e fois avant la confrontation).

Spirit Hunter: Death Mark est donc un jeu qui a les limites de son genre. Assez peu diversifié dans ses actions et dans les lieux à explorer, il n’en reste pas moins assez prenant. Surtout par son ambiance. Le titre est résolument adulte et non content de faire peur, un certain nombre des protagonistes féminines sont parfois représentés dans des postures assez érotisantes.

Les graphismes sont vraiment superbes. Aussi bien les décors que les personnages. Il y a clairement deux graphistes avec des styles assez différents. Les deux se marient plutôt bien sauf quand certains personnages sont dessinés dans une illustration et après représentés sous d’autres traits quand ils apparaissent comme personnage jouable. C’est un peu déstabilisant…

Les musiques elles sont quasi inexistantes et donc il s’agit de bruit d’ambiance propice à nous faire peur.

Spirit Hunter: Death Mark est donc vraiment a essayer si on aime le genre. Les graphismes sont très beaux, et même si il s’agit d’image fixe la peur et la tension nous font régulièrement sursauter. Une remarque le niveau d’anglais est assez soutenu, il n’est donc pas évident de comprendre les actions et surtout l’ordre a réalisé.

Plaisant ! 7/10

Mis à disposition par l’éditeur : Non
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Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

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Age conseillé

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Avis sur
Spirit Hunter: Death Mark

Plaisant

Ici une conclusion