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Jeu

Punchline, le test sur PS Vita

Sorti depuis plus de 2 ans au Japon, Punchline débarque enfin en France! Le scénario est signé Kotaro Uchikoshi père de la fameuse saga Zéro Escape.

Lorsque que la rédaction m’a proposé de tester un « jeu de niche », j’avoue avoir été assailli d’un doute mélangé d’appréhension. Ai-je le niveau nécessaire pour ne pas heurter la sensibilité exacerbée des puristes du genre? Ne vais-je pas commettre d’impairs et me faire poursuivre par la cohorte des aficionados du style? Me fourvoyer dans une volonté pédagogique et de vulgarisation qui n’a pas lieu d’être?

Tant de questions! Et pourtant je fonce, tête baissée dans les méandre de la culture nippone! Voici donc le test de Punchline !!

le parti pris graphique de « l’animé jap too much » prends ici une saveur particulière et participe à l’ambiance générale du jeu.

Punchline, m’a été fourni sur psvita, et si j’en juge par les sourires induits que j’ai pu apercevoir, je devais sur le papier passer un moment « particulier », et bien ce fut le cas.

Punchline est un story-tale game, le scénario se déroule à mesure que vous progressez d’étapes en étapes, mais ce qui signifie que même aborder le scénario ici pourrait s’apparenter à du spoil, l’essence même de ce jeu est de se faire surprendre par les rebondissements de l’histoire.
Cette histoire est découpé en chapitre, qui sont comme différents épisodes d’une série animée (on me souffle dans l’oreillette que c’est normal).
On remarquera le soin apporté à la production des cinématiques, des génériques intercalés et de la réalisation en général.

Nous ne sommes pas sur une petite production homebrew ! Ça non ! La musique est, elle aussi très entraînante quand il le faut et sait se montrer discrète sans être répétitive et dérangeante pendant les phases de lecture.
Cela peut sembler déroutant, mais à chaque démarrage du jeu et entre les chapitres, le générique revient à la charge, comme si nous étions entre deux épisodes d’une série NETFLIX, je trouve que cela aère le jeu d’une bien belle manière, il sera cependant impossible à passer.

S’agissant de Visual Novel, je trouve la part d’action réservé au joueur assez importante, en tout cas, de ce que je connais du style (non non pas tapé).

Gameplay: on incarne ?  Ou on désincarne ?

Les fans du genre ne seront pas dépaysés, au contraire, Punchline a un petit « plus » qui laisse un parfum de fraîcheur au joueur même le plus réticent.
Les phases de textes sont toujours bien illustrées en 3D temps réels, et le character design, bien qu’ayant un trait forcé pour coller à l’esprit, est une vraie réussite!

L’histoire commence donc sur les chapeaux de roues, avec une cinématique splendide, belle comme une bande annonce de blockbuster; et je peux vous assurer que les Totally Spies peuvent aller se rhabiller, le parti pris graphique de « l’animé jap too much » prends ici une saveur particulière et participe à l’ambiance générale du jeu.

On est sur du gameplay de transport en commun après l’école, une madeleine de Proust qui fera du bien à ceusses qui y sont sensibles.

Comme je le disais plus haut, dévoiler une bribe du scénariode Punchline reviendrait à spoiler l’intégralité de ses collègues de bureau sur l’épisode de Game Of Thrones qu’ils n’ont pas vu, aussi je m’abstiendrais volontairement d’évoquer ici l’histoire….sauf à vous dire qu’elle est prenante et qu’on a (encore plus qu’avec Psycho Pass Mandatory Happiness) envie de connaître la suite.

Les interactions avec l’environnement sont très bien trouvé, suffit juste de ne pas faire le point sur une petite culotte qui passerait par là, par hasard juste devant notre regard, et qui provoquerait (…) (je vous laisse découvrir)
D’un point de vue strictement chiffon gameplay, l’objectif est de leveller tranquillement au travers de la vingtaine de chapitres qui composent cet opus, et de gérer des séquences d’action PNJ dans l’ordre optimum afin de régler les différentes problématiques présentées! (Youpi! J’ai réussi le difficile exploit de décrire un jeu sans lâcher une once de spoliation!)

On est pas seul dans cette état:

Vous serez accompagné dans ce « voyage » de Punchline, par un étrange compagnon qui vaut le détour : Chiranosuke!

Ce side-Buddy, aussi atypique soit-il, est une perle d’écriture à lui tout seul, une valeur ajoutée à ce titre spécifique, et pourvoyeur de séance de franche rigolade.

Le reste des PNJs étant comme on se doute, féminine et avec une quantité de naïveté tel, qu’on sait qu’on est dans un jeu Japonais.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Reyeps

Reyeps

Bercé par le monde vidéo ludique dès sa plus tendre enfance, Reyeps a commencé sur Philips VidéoPac et n’a plus jamais arrêté. Sa profession, liée au FPS, lui permet de s’entraîner en gagnant de l’argent! Grand amateur de borne d’arcades et de death métal, il cherche encore le lien entre les deux...

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Punchline

Amusant

Faut-il acheter Punch Line ? Faut-il s’intéresser à l’animé? Je dirais sans ambages: oui! Ce jeu est à conseiller au gamers les plus ouverts qui voudraient se lancer dans le visual Novel avec un a-priori,et sans aucuns doute un must-have pour les amateurs du genre. J’ajoute que c’est sans doute un des derniers jeux qui sera disponible en format physique européen sur la PSVita....Donc....on en profite!