Microids publie ou développe de nombreuses adaptations issues du monde des dessins animés ou de la bande dessinée. Évidemment, dans ce registre, un des plus attendus est probablement celui qui nous propose d’incarner Goldorak, le robot mythique de notre enfance. On a donc été accueillis sur le stand professionnel de Microids à la Gamescom, ou l’équipe nous a présenté les différentes phases de gameplay de GOLDORAK : Le Festin des Loups.
Gameplay multiple
Même si GOLDORAK : Le Festin des Loups est un Beat Them All, chacun des chapitres du jeu comprend plusieurs phases afin de dynamiser et diversifier l’offre de gameplay. On compte une zone ouverte avec différentes missions, une partie « couloir » avec du pur Beat Them All/Up et enfin le combat final avec le boss. À cela, on rajoute deux phases de Shoot Them Up. La première qui propose une expérience de « simulation ». Où l’on dirige un Goldorak dans sa soucoupe porteuse, vue en caméra arrière. La deuxième propose une expérience de shoot à la Manic Shooter light. Des petits moments de transition sont proposés dans le ranch ou le centre spatial. On aura accès à un mini mode Action-RPG ou vous pouvez récupérer des ressources. Celle-ci vous permet d’augmenter vos coûts et d’en débloquer de nouveaux. Vous pouvez à ce moment reprendre les différentes missions et finaliser des missions annexes ou tout simplement accumuler ses fameuses ressources. De plus, des « collectibles » sont disséminés dans les différents chapitres et vous devez tous les retrouver pour finaliser le jeu à 100%.
Prise en main
Si selon l’équipe de Microids, 70% de GOLDORAK : Le Festin des Loups se passe dans les zones ouvertes, pourtant ce sont les phases secondaires qui ont été mises en avant. Durant la Gamescom 2023. On a donc essayé les deux phases de shoot, puis la dernière phase Beat Them All en mode couloirs avec un boss final. La première partie de Shoot Them Up que j’ai testé est le mode « simulation » en vue arrière. On doit éviter les parois de canyon tout en tirant des Planitrons (des disques dentés placés sur les ailerons de la soucoupe) sur des cibles qui sont déjà verrouillées. L’ensemble est plutôt joli, mais ce résumé juste a déplacé un vaisseau qui est assez flottant. La deuxième, le Manic Shooter light, en vue de dessus est plus classique mais assez fluide, grâce à un mouvement d’esquive qui permet de traverser les tirs ennemis.
Le Gameplay très dynamique et souple, ne correspond pas aux mouvements qu’on attend d’un Mecha. Il s’agit d’un vrai parti pris de la direction artistique qui voulait coller au mieux avec, dixit, les « mouvements fluides de l’animé ». Pour éviter la monotonie des attaques, les ennemis doivent parfois être combattus avec un enchaînement de coups précis. Bon! On vous rassure, il y a des icônes qui vous guident pour savoir quand utiliser vos différentes techniques par exemple coup de poing, Retrolazer pour briser la garde puis Cornofulgure, on s’y croirait presque… Les musiques originales du dessin animé ont été réorchestrées ou bien ont été refaites. Pour ces dernières, c’est le compositeur Marcin Przybyłowicz, (Witcher et Cyberpunk). Par contre les doubleurs d’origines n’ont pu être incorporés du fait du décès des principaux. Ce sont donc de nouveaux doubleurs qui prêtent leurs voix, ayant été eux-mêmes biberonnés à la série…