CRISE DE NERDS ?
Arkedo, petite société française, vient de nous développer un jeu de casse-briques. Mais comment développer un jeu intéressant, dont le principe n’a pas vraiment évolué depuis sa référence créatrice, Breakout en 1976 ? C’est simple, il suffit « juste » de révolutionner le genre… Les plus anciens se souviendront sans doute de Titan et de Krypton Egg qui ont fait fureur à leur sortie en 1989 sur Atari ST et Amiga. Aujourd’hui, nous avons Nervous Brickdown !
Des stages de tres grande innovations
Nervous Brickdown tente donc de faire évoluer le gameplay en créant un jeu hybride aux multiples sources d’inspiration, qui se déclinent dans neuf mondes radicalement différents et tous ponctués par un boss de fin (le dixième monde regroupe tous les boss). On trouve des univers très typés (dessins griffonnés, les fantômes, SF, etc.) combinés avec des genres assez variés : Games & Watch, shoot’them up ou encore mini golf.
Au final, on ne s’ennuie jamais, les développeurs on été particulièrement créatifs sur ce point. On doit toujours casser des briques à l’aide d’une raquette mais on doit aussi jongler avec des missions parallèles : colorier un dessin à l’aide du stylet, sauver des personnages, éviter que des gouttes de peinture ne dégoulinent jusqu’en bas de votre écran, shooter les ennemis, etc.
Graphiquement, les mondes s’enchaînent et ne se ressemblent pas du tout. Certains sont magnifiques comme Ghost et Shoot en 3D, d’autres sont assez simples et colorés, mais sans plus. Mention spéciale pour la musique, qui habituellement dans les jeux tient rarement sur la durée et que l’on finit souvent par couper : ici c’est tout le contraire, elle varie selon les niveaux et reste toujours de très grande qualité.
Le seul défaut de Nervous Brickdown vient de sa facilité. Chaque niveau se divise en plusieurs tableaux (neuf plus le boss) ; régulièrement un point de sauvegarde vous est proposé. Si vous perdez toutes vos vies vous pouvez reprendre la partie regonflé à bloc… Bien entendu cela rend le jeu très agréable à jouer n’importe où, notamment dans les transports. Autre petit reproche : l’absence d’un tableau de scores.
Sûrement conscients de cette facilité trop importante, les développeurs ont rajouté des éléments à débloquer : Shuffle après quatre boss, qui propose cinq niveaux sélectionnés au hasard parmi 81. Là, pas de sauvegarde. Ce mode est donc celui qu’on utilisera après avoir tout débloqué. A noter aussi un mode bonus qui débloque les musiques selon les médailles récupérées pendant la partie.
Le mode multi-joueurs est disponible dès le départ : on peut jouer à deux avec une seule cartouche, c’est suffisamment agréable pour être signalé.