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Infinite Sky, le test sur iOS

Infinite Sky : Un Shoot’em Up 3D Qui Rate sa Cible

Infinite Sky se présente comme un shoot’em up 3D à l’action frénétique, misant tout sur des dogfights survitaminés. Cependant, ce titre déçoit dès les premiers instants par son absence de scénario et de mise en scène, plongeant le joueur dans une expérience répétitive et peu engageante. Voici pourquoi ce jeu, malgré son apparente promesse d’action non-stop, peine à convaincre.


Une structure de jeu minimaliste et répétitive

Dès le départ, Infinite Sky affiche ses limites. Sans scénario ni progression narrative, chaque partie se résume à une succession de vagues d’ennemis, ponctuées par des boss récurrents. Malheureusement, ces derniers manquent de variété, accentuant l’impression de répétitivité. Une partie se joue d’une seule traite, sans véritable construction ni montée en intensité. Ce schéma monotone donne rapidement le sentiment de tourner en rond, un défaut rédhibitoire pour un shoot’em up qui se veut captivant.

Pour tenter d’apporter un peu de diversité, le jeu propose trois modes de caméra sélectionnables avant chaque mission :

  1. Vue éloignée façon Space Harrier, qui donne une vision globale.
  2. Vue cockpit, immersive et impressionnante, idéale pour se sentir pilote.
  3. Vue supersonique rappelant l’intensité de After Burner.

Malgré cette variété visuelle, l’action en elle-même reste profondément répétitive, sans réelle stratégie ni renouvellement des mécaniques.


Des mécaniques classiques mais mal équilibrées

Comme tout bon shoot’em up, Infinite Sky repose sur des mécaniques classiques : abattre des ennemis, ramasser des pièces pour débloquer des améliorations permanentes ou de nouveaux pilotes, et récupérer des bonus en plein vol. Ces derniers, tels que les missiles autoguidés ou les boucliers, sont cruciaux pour progresser. Cependant, leur apparition aléatoire rend la progression injuste et frustrante. En effet, certains passages se révèlent quasiment impossibles à surmonter sans un bonus clé obtenu « par chance », notamment lors des fameuses pluies de chasseurs ennemis qui envahissent l’écran en masse.

Cette mauvaise gestion de la difficulté contribue à une frustration grandissante, d’autant plus que le jeu manque de précision dans ses tirs. Que vous optiez pour la vue cockpit ou une caméra plus éloignée, viser efficacement relève parfois du défi, rendant les affrontements aussi crispants qu’inefficaces.


Une expérience rapidement oubliable

En fin de compte, Infinite Sky ne parvient pas à se hisser au niveau des références du genre. Avec ses niveaux ennuyeux, sa jouabilité approximative et son manque de variété, il accumule les défauts. Malgré sa gratuité, le titre ne justifie pas le temps qu’on pourrait y consacrer. Ceux en quête d’un shoot’em up efficace et divertissant devraient plutôt se tourner vers des alternatives comme Sky Gamblers: Air Supremacy, qui propose une expérience bien plus aboutie (voir notre test).


Verdict final

Infinite Sky avait le potentiel d’être un jeu arcade divertissant grâce à ses dogfights intenses, mais ses nombreux défauts d’équilibrage, sa répétitivité et son gameplay frustrant en font un titre difficile à recommander. Sa gratuité ne suffit pas à excuser ses faiblesses, et il finit par rejoindre la liste des jeux rapidement désinstallés.

À retenir :

  • Points positifs : Gratuité, vues immersives.
  • Points négatifs : Gameplay répétitif, progression déséquilibrée, manque de précision.

Ne perdez pas votre temps : Infinite Sky rate sa cible.


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Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Infinite Sky

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre