Jeu

Snakes Subsonic, le test sur Symbian

D’abord il y a eu Snakes, un petit jeu simple accrocheur, distribué à des millions d’exemplaires sur les téléphones Nokia. Puis, en 2006, nous avons eu le droit une remise au goût du jour en 3D, d’une qualité inattendue, aussi bien sur N-Gage de première génération que sur mobiles classiques Nokia. Et voilà que nous arrive Snakes Subsonic, un troisième opus dont nous nous serions bien passés, tant il est inférieur à son prédécesseur et, ce, sur à peu près tous les niveaux.

Le principe de ce nouveau Snakes évolue, sans toutefois bousculer son petit monde. Il s’agit toujours de manger des pastilles et de faire péter le high score en bouclant un niveau le plus rapidement possible, sans se mordre la queue et sans vider sa barre de vie. Mais cette fois, le jeu est plus que jamais orienté vers l’action. De nombreux monstres font leur apparition (il est possible de les dézinguer à coup de… missiles) et les décors, proposés dans une 3D plus riche, offrent des sensations inédites : il est possible, par exemple, de se mouvoir aussi bien du coté pile que du coté face d’une plate-forme avec une rotation complète des décors.

Malheureusement, qui dit 3D plus riche, ne dit pas forcément 3D plus belle. Les graphismes paraissent moins fins que dans le précédent opus et, pire que tout, l’animation rame de manière continue. Suffisamment en tous cas, pour rendre le gameplay peu précis. Il faut réellement s’accrocher dans certains passages aux virages serrés ! Ajoutons à cela un clipping prononcé, qui fait que certains décors apparaissent comme par enchantement sous votre nez et nous avons là un tableau peu reluisant. Même les musiques paraissent un net ton en dessous de ce que nous avions pu entendre dans l’épisode précédent. Un épisode qui était, il faut le rappeler, distribué gratuitement. Snakes Subsonic vous coûtera, lui, 5 €.

La frustration ultime vient sans doute dans le fait de devoir systématiquement recommencer tout le niveau en cas de perte d’une vie. Lorsque l’on sait que le gameplay est capricieux, que l’on joue, par exemple, depuis cinq minutes en étant crispé sur son téléphone et que brusquement il faut tout recommencer… Voilà qui est particulièrement décourageant et n’incite pas à revenir régulièrement sur le titre pour de courtes parties. Le développement du précédent Snakes avait été confié au développeur Iomo – qui a depuis fermé ses portes – et celui qui nous intéresse aujourd’hui à Barking Lizard, ceci expliquant peut-être beaucoup de choses. La seule chose que Snakes Subsonic peut mettre en avant est un mode de jeu online (jusqu’à quatre joueurs). Mais, là encore, l’expérience de jeu n’est pas extraordinaire, ni même plaisante.

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Snakes Subsonic

Ennuyeux

L’expérience de jeu n’est pas extraordinaire, ni même plaisante.