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One, le test sur N-Gage

One, LE jeu de la N-Gage ? Peut-être le jeu le plus abouti techniquement, oui. On avait rarement vu une 3D aussi nette et détaillée sur la console de Nokia !

Lorsque les développeurs de Digital Legends ont entamé One, il se sont attaqués à un projet d’envergure : un jeu de combat en 3D sur N-Gage. Compte tenu de la puissance limitée de la machine, du format particulier de son écran, le pari était loin d’être gagné !

Dans One, vous serez destiné à devenir l’élu. Vous devrez gravir le classement mondial en défiant des dizaines de combattants aux quatre coins du globe. Passons sur le scénario, qui est aussi touffu que creux. A vrai dire, on zappe les (trop) nombreuses scènes de dialogue automatiquement au bout de quelques heures de jeu, tant ils sont sans queue ni tête. Défier un chef de gang, un militaire qui devra, en cas de victoire, vous transporter dans un autre lieu, un maître des arts martiaux pour qu’il vous prenne sous sa coupe… Tout est prétexte à la castagne. Au moins, vous verrez du pays : Himalaya, Japon, Mexique, Etats-Unis…

Concentrons-nous sur les phases d’action. Quatre modes de jeu sont proposés : Versus, Survival, Histoire et Entrainement. Rien de particulier jusque-là. C’est dans la personnalisation de son combattant que One tire toute sa force et son originalité. De la coupe de cheveux aux lunettes, en passant par la couleur de peau ou les chaussures (à moins que vous ne préfériez combattre pieds nus), tout est paramétrable selon ses goûts. Vous pourrez même intégrer vos propres tatouages ! Le tout dans un rendu 3D exceptionnel pour la N-Gage. On zoome sur son modèle, jusqu’à créer un combattant qui a vraiment de la « gueule ». Un personnage que l’on suivra avec attention tout au long de l’aventure (en mode Histoire), puisqu’il évoluera : il gagnera des points d’expérience (nommés ELO, oui comme aux échecs !), de la force, des nouveaux coups et détail amusant, agrandira sa garde robe. Du statut de racaille, on passe au videur ou, encore plus sérieux, à la ceinture noire. Si vous perdez un combat, vous perdrez également des points et vous aurez donc plus de difficulté à venir à bout des adversaires suivants, car plus faible. Contraignant, mais motivant !

Oubliez tout ce que vous avez pu lire sur One, ça et là, concernant le gameplay. One n’est pas un jeu pour petites frappes. Comparons-le à un Virtua Fighter, les combats sont réalistes. Pas de boules de feu, de sauts ou de coups délirants ! 40 personnages ont été « motion capturés » pour proposer en tout, plus de 350 coups et combos. Esquives, prises et projections, blocages… La panoplie est autant variée que les coups sont difficiles à sortir. Mais pas impossible et c’est d’autant plus gratifiant lorsque l’on arrive à enchaîner un beau combo. Trois postures de combat son disponibles, normale, défensive et offensive. Selon le mode choisi, votre personnage sera plus rapide, aura plus d’allonge, encaissera mieux les coups, etc. Un passage approfondi par la mode Entraînement est presque obligatoire.

D’un point de vue technique, comme nous vous le disions en début de test, c’est une véritable claque. Le 3D est belle, les personnages sont grands et les décors superbes, bien qu’un peu vides d’éléments secondaires pour certains. Nous avons observé quelques ralentissements, mais rien qui ne vient gâcher le plaisir de jeu. Les animations sont criantes de réalisme et les musiques, bien qu’anecdotiques, pas désagréables.

La durée de vie est plus qu’acceptable pour le genre. Les 40 adversaires vous donneront du fil à retordre, à condition de supporter leur aspect redondant. Vos performances seront envoyées, si vous le désirez, sur la N-Gage Arena afin de figurer dans le classement mondial. Le faible prix du jeu (30 €) fait gagner au titre une étoile supplémentaire. N’oublions pas, bien entendu, le mode multijoueurs, qui n’est pas aussi intéressant qu’on pourrait le penser : il ne suffit pas de frapper à l’aveuglette pour remporter la partie et, de fait, l’adversaire confirmé sera presque intouchable. Mais après tout, il ne peut en rester qu’un !

Si vous cherchez One :

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

Disponibilité

Age conseillé

Nombre de joueurs

Thèmes

Testé Sur

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
One

Amusant

Si l’on excepte la maniabilité ardue et la difficulté générale du titre, le principal défaut de One est le design général des personnages. Le manque d’inspiration est flagrant : entre le punk, le militaire, le champion d’arts martiaux, la punkette (encore !), le casseur, tout ce petit monde se suit et se ressemble, d’autant plus que les couleurs utilisées sont plutôt sombres et répétitives.