On peut difficilement employer le terme de nouveauté pour la dernière sortie du studio Vanillaware sur Ps Vita. En effet, Odin Sphere Leifdrasir est un remake d’Odin Sphere sans sous titre, sorti sur Ps2 en 2007 au Japon. Si cette version d’origine avait fait très bonne impression en son temps, qu’en est-il de cette réédition sur les trois console de Sony neuf ans après ?
Il est agréable de noter que Leifdrasir contient égalent la version d’origine (sous le nom de « mode classique »). Petite déception malgré tout, les sauvegardes ne sont pas communes. On ne peut donc pas utiliser sa progression dans jeu dans l’autre.
Ce qui différencie principalement Leifdrasir du mode classique tient en la possibilité de se restaurer via un cuisinier dans chaque donjon, des coffres au trésor et surtout des points de contrôle permettant de se téléporter de secteur en secteur.
Odin Sphere Leifdrasir se présente comme un conte. Pour accentuer cet effet, le début du jeu est une bibliothèque où une petite fille choisit les livres qui sont autant d’aventures des différents personnages. Les héros se débloquent au fur et à mesure qu’on achève le chapitre du précédent. Le premier livre raconte les aventures de Gwendolyn, la princesse valkyrie.
On aura ensuite accès à Cornelius, le prince transformé en Pooka (une sorte de lapin humanoïde), puis Mercedes, la reine des fées, après quoi on enchaîne avec Oswald, le chevalier ténébreux, et enfin Velvet, la princesse du royaume perdu de Valentine.
Tous ces personnages donnent différents aperçu d’une même trame qui tourne autour du contrôle du chaudron, un mystérieux artefact donnant un pouvoir de destruction immense.
Globalement le jeu propose huit niveaux différents (forêt, glace, feu, cité, royaume des morts, etc.) qui sont plus ou moins exploités selon les personnages. C’est très clairement une replay value déguisée, finalement bien emmenée par le scénario. Ce n’est que mieux puisque les différents aventures sont assez courtes, comptez une dizaine d’heures chacune.
La progression des personnages se fait à travers le système assez original des Phozon. En gros, vous captez la source de vie des adversaire vaincus. Avec cette manne vous pouvez augmenter des capacités que vous avez préalablement découvertes en explorant les niveaux (et vaincu les mini-boss qui les défendent).
Vos caractéristiques peuvent égalent augmenter par l’expérience acquise au combat (en récoltant les Phozons), mais aussi en utilisant l’alchimie et la création de potions, ou la plantation de graines que vous faites poussez en dépensant un peu de vos Phozon.
L’expérience se gagne également en mangeant les différents aliments disponibles, ou en utilisant les services gratuit d’un cuisinier Pooka qui réalisera les recettes découvertes avec des aliments en votre possession (multipliant ainsi l’expérience accumulée), vous pourrez aussi dépenser certaines pièces anciennes trouvées durant vos pérégrinations dans deux restaurants d’un village Pooka.
Les graphismes sont extrêmement détaillés et fouillés, en particulier les décors : végétation luxuriante dans la forêt, ruines dans le désert, etc. On retrouve la superbe touche « dessiné à la main » de Vanillaware.
Les personnages sont très bien animés, et les coups s’enchaînent parfaitement. Paradoxalement, le choix de combiner un bouton d’attaque de base associé au pad directionnel pour varier les coups passe très bien, mais étrangement ne change pas l’impression de marteler la touche d’attaque, quand bien même on enchaîne les combos.
On appréciera également la localisation des textes en français et la présence du choix entre voix japonaises ou anglaises.
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