Taco, Chat, Bouc, Cheese, Pizza : Le jeu qui fait tomber les masques… même au bureau !
Il existe des jeux d’ambiance qui ont le pouvoir de transformer n’importe quel environnement sérieux en véritable terrain de fous rires. « Taco, Chat, Bouc, Cheese, Pizza », édité par Blue Orange, fait clairement partie de cette catégorie. Simple en apparence, mais redoutablement efficace, ce petit jeu de cartes a prouvé qu’il peut briser la glace en un éclair… même au bureau.
Un concept simplissime… et pourtant !
Le principe du jeu est d’une clarté désarmante : à votre tour, vous posez une carte tout en énonçant l’un des cinq mots magiques dans l’ordre précis : Taco, Chat, Bouc, Cheese, Pizza. Facile, non ? (non pas vraiment en faites :D) Sauf que, bien sûr, la magie (ou plutôt le chaos) opère quand la carte posée correspond au mot prononcé. Là, pas de réflexion, pas de débat : tout le monde doit taper sur la pile aussi vite que possible. Le dernier à le faire récupère toutes les cartes – mauvaise nouvelle, car l’objectif est de s’en débarrasser.
Et c’est là que le cerveau se prend les pieds dans le tapis. On croit que la mécanique est enfantine, mais maintenir le rythme des mots tout en résistant à l’envie de dire ce qu’on voit (et non ce qu’on doit dire) demande une gymnastique mentale étonnante. Le plus dur ? Gérer cette dissonance entre ce qu’on voit, ce qu’on entend, et ce qu’on dit. L’erreur n’est jamais bien loin, surtout quand la tension monte.
Quand le bureau devient un champ de bataille ludique
Mon premier contact avec le jeu s’est fait dans un contexte peu propice aux éclats de rire : le bureau. Un collègue avait ramené le jeu, curieux de voir si le sérieux ambiant résisterait à l’appel du Taco, du Chat et du Bouc. Spoiler : il n’a pas résisté longtemps. En moins de cinq minutes, l’ambiance s’était métamorphosée. Entre deux dossiers, des cadres tapant frénétiquement sur la table, des fous rires incontrôlables et des collègues incapables de garder leur sérieux en mimant un narval… Le charme avait opéré. Évidemment, j’ai fini par acheter le jeu moi-même.
Le twist génial : les cartes spéciales
Si le cœur du jeu repose sur la rapidité et la coordination mentale, ce sont les cartes spéciales qui viennent semer un joyeux désordre. Le gorille, le narval et la marmotte obligent les joueurs à réaliser des gestes spécifiques avant de taper sur la pile.
- Le gorille ? Tapez-vous vigoureusement la poitrine.
- Le narval ? Formez une corne imaginaire sur votre tête.
- La marmotte ? (Je dois avouer que j’ai oublié le geste exact, mais peu importe : l’essentiel est de voir les joueurs s’embrouiller en cherchant la bonne gestuelle.)
Puis bien sûr il faudra taper sur la pile.
Ces cartes transforment le jeu en une chorégraphie chaotique où l’on rit autant de ses propres erreurs que de celles des autres. La beauté du truc, c’est qu’on se prend au jeu sans s’en rendre compte, même quand on est censé rester professionnel. On rit de celui qui tape trop tard, de celui qui oublie le geste, ou de celui qui tape… alors qu’il ne fallait pas.
Rapide, efficace et (presque) universel
Le jeu brille par sa simplicité. Les règles s’apprennent en trois minutes, une partie ne dure pas plus de 10 minutes, et il est aussi facile à sortir lors d’une pause-café qu’en soirée entre amis. Il existe même une version pour enfants, avec moins de mots à retenir, idéale pour initier les plus jeunes sans perdre l’essence du fun.