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Jeu

Going Under, le test sur Switch

Encore un rogue-like sur le marché. Ce Going Under fera-t-il la différence ? Voyons ça ensemble…

Description : La bonne idée !

Tout d’abord Going Under est un rogue-like. Dans lequel si je devais résumer : les pièces traversées et les ennemis s’y trouvant sont générés aléatoirement. Il vous faudra mourir et revenir sans cesse . Sous prétexte de devenir plus fort et finir par passer les boss. Going Under est un jeu coloré, en 3D, au gameplay nerveux et plaisant à jouer. Et avec Team17 aux commandes, ça promet humour et plaisir !

C’est après un très bref passage par la case personnalisation de l’avatar, qui n’aura aucune autre influence qu’esthétiques, que nous arrivons dans ce que sera notre nouveau job. Nous sommes donc une jeune stagiaire en ressources humaines, dans une start-up toute droit sortie des sitcoms : le cliché du boss sympa qui tutoie, de la parité respectée, de l’ambiance de travail new âge… Mais amené avec un humour léger, mais parfois corrosif. Les jeux de mots sont légion, et les descriptions que l’on peut lire sur les décors sont assez farces.

Une fois les présentations avec l’équipe réalisées, notre boss nous donne donc notre première mission. En tant que stagiaire en ressources humaines, il faudrait vraiment que l’on s’occupe des monstres qui nous volent des fournitures à la cave. Oui, je sais, ce n’était pas sur la fiche de poste…

Ainsi, démarre la première zone, et le tutoriel. On y apprend tout de suite plusieurs choses à propos de Going Under :

  • Le bureau dans lequel vous évoluez sert de « base ». De là vous aurez accès à des « zones » chacune comprenant des « étages » et un « boss ». Si le nombre d’étages de chaque zone est fixe, la disposition des pièces et leur nombre sont aléatoires. C’est le côté rogue-like.
  • Tout ce que vous trouvez peut servir d’arme. Table, chaise, agrafeuse, pelle, épée, tableau, TOUT. Et je ne vous cache pas que c’est un sacré défouloir. Les armes ont une durabilité et finiront par casser. Mais il y en a tellement que cela ne pose aucun problème…
  • Certaines pièces des étages ouvrent sur un magasin, où vous achetez des améliorations permanentes. De plus, chaque boss tué servira à décorer la « base » et débloquera du contenu (scénaristique et de gameplay)
  • Le jeu est dur, très dur. Et il s’en vante en plus lors des écrans de chargements. Comme tous les rogue-likes, il vous sera impossible de terminer du premier coup une zone. Vous deviendrez plus fort à chaque échec, grâce à l’expérience et aux achats réalisés au fur et à mesure de vos tentatives, et vous finirez par tuer le boss et passer à la zone suivante.

Évidemment, comme pour beaucoup de rogue-like, Going Under ne brille pas par son scénario. Mais étonnement, les échanges avec les personnages entre chaque essai sont vraiment sympas. Vous vous surprendrez à systématiquement faire le tour du bureau avant de retenter une zone.

Gameplay : Going Under est rigide mais jouissif.

Les premières minutes de jeu en combat sont assez pénibles. C’est raide, les ennemis sont plus rapides et plus coriaces que nous, les armes cassent… C’est la misère. Et puis, on maitrise les roulades, on comprend comment accélérer les combats, on choisit ses armes à lancer ou au corps à corps, et on s’amuse comme un fou. Au risque de me répéter, ce jeu défoule et file la pêche et la banane (tout un menu^^).

Joystick gauche pour les déplacements, droit pour tourner la caméra. Une touche pour frapper, une autre pour rouler, et la dernière pour lancer. Pas besoin de plus, ça marche très bien comme ça.

Certaines zones néanmoins, avec de la lave ou de l’électricité, sont assez galères à passer, on ne voit pas toujours où l’on va.

Technique : Going Under est très (trop) simpliste.

Comme déjà précisé, le jeu est haut en couleur. Globalement joli dans son genre, Going Under pêche un peu dans les combats. C’est-à-dire que, ça manque un peu d’effet visuel, de sang ou de tout ce qui pourrait venir embellir l’action. Il m’est par ailleurs arrivé assez souvent d’avoir une baisse de framerate sur les boss, et vu les graphismes je trouve ça dommage.

Durée de vie et conclusion : Going Under offre de bons moments.

Nous ne sommes pas tous égaux devant les rogue-likes. J’ai mis quelques 20h pour voir toutes les zones, mais ça peux varier selon votre chance (j’ai par exemple eu très vite le choix d’acheter une grosse amélioration). Mais pendant ces heures de jeux, pas une minute je ne me suis ennuyé. Plusieurs fois j’ai relancé le jeu pour faire une petite partie rapide et me suis retrouvé à jouer une heure.

Going Under est fun, jouissif. L’humour général et le niveau corsé font oublier les pertes de framerate et les graphismes un peu ennuyeux des combats.

Mis à disposition par l’éditeur : Oui
Image de Dova

Dova

Petit dernier de la famille Air-Gaming, et joueur depuis les heures passées sur la NES, Dova est un fan inconditionnel de Final Fantasy, et par la force des choses de SquareEnix. Geek depuis bien avant que ce soit cool, et énorme Gamer, c'est avec passion qu'il test toute sorte de jeu.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Tous les "donjons" de Going Under sont une satyre d'un concept existant, et ce dès leurs noms.

Avis sur
Going Under

Amusant

Rogue-like efficace et fun de chez Team17, Going Under vous détendra après une journée en open space. #RogueLike #Test #Gaming