Jeu

Crazy Taxi, le test sur iOS

Crazy Taxi, avec quelques autres jeux, symbolise l’âge d’or de Sega dans les salles d’arcade. Il s’agit d’une époque – le début des années 2000 – où l’éditeur nippon a su faire preuve d’une supériorité dans à peu près tous les domaines, de la technique au gameplay en passant par l’originalité et le fun. Un temps révolu que bien des gamers regrettent aujourd’hui… Si l’éditeur nippon a perdu au fil du temps de nombreux talents, il conserve un catalogue de licences en or massif. D’où la logique d’adaptations méthodique actuellement mise en œuvre, sur iOS et Android notamment. Et c’est ainsi que cette fin d’année marque le retour tonitruant de l’un des jeux de course les plus déjantés de l’histoire du jeu vidéo.

« Crrrrrrrrrazy Taxi ! ». Les connaisseurs ont sans doute eu, en lisant ces quelques mots, une inoubliable voix off leur traverser la mémoire. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe du jeu, le voici : à bord d’un taxi décapotable rutilant, à l’américaine, votre mission est de conduire les clients à bon port, en un temps limité. Jusque-là, rien de bien original. Oui, sauf que dans Crazy Taxi, la principale règle est… qu’il n’y a aucune règle ! On roule à tombeau ouvert dans d’immenses villes modélisées en 3D, on arrache le gazon des parcs, bref… on fonce dans le tas ! La circulation est dense mais qu’importe : votre bolide est une véritable boule de flipper qui n’a peur de rien.

En matière de contrôles, Crazy Taxi introduit une sorte de drift terriblement jouissif, dérapage contrôlé qui permet de prendre des virages ultra serrés, ou de se garer en opérant des manœuvres de folie. Vos compétences de conducteurs sont mises à l’épreuve dans deux différents modes (Arcade et Original), mais aussi le Crazy Box, une collection de 16 mini-jeux qui étaient déjà présents dans la version Dreamcast du jeu. Si on boucle ces derniers assez rapidement, ils se révèlent toujours aussi funs. On y reviendra assez régulièrement. S’agissant des modes de jeux principaux, les parties sont parfaitement adaptées au format mobile, avec des parties qui durent 3, 5 ou 10 minutes, au choix.

Attardons-nous quelques instants sur la réalisation : la résolution semble avoir été augmentée depuis la version Dreamcast de Crazy Taxi afin de s’adapter aux écrans des appareils iOS. Le résultat est vraiment convainquant. Pour ne rien gâcher, l’animation ne faiblit jamais. Crazy Taxi est un jeu très, très rapide, même avec une tripotée de modèles 3D à l’écran, qu’il s’agisse de véhicules ou de passants. Et que dire de la réalisation sonore ? Sega a eu le bon goût de conserver la bande son de la version Dreamcast, avec des morceaux de The Offspring et Bad Religion. Terriblement entraînant. Les contrôles, enfin, sont parfaits lorsque l’on sélectionne les boutons virtuels. Cazy Taxi n’étant pas un jeu très complexe à ce niveau, on arrive à faire très exactement ce que l’on veut au moment voulu, avec beaucoup de précision.

Vous l’aurez compris à la lecture de ce test, l’adaptation de Crazy Taxi est une très belle réussite. Même après avoir passé des heures entières à brûler de la gomme dans ce jeu il y a plus de dix ans, on y revient avec beaucoup de plaisir sur un appareil qui se glisse dans la poche et que l’on peut emporter partout avec soit. Espérons que Sega ne s’arrête pas en si bon chemin et qu’elle adapte également les épisodes suivants sur iOS. Rappelons qu’en 2007, la PSP avait eu le droit à Crazy Taxi: Fare Wars, une compilation des deux premiers opus… A moins de 5 € pièce, nous les voulons tous, jusqu’au dernier épisode édité sur Xbox en 2002 !

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Crazy Taxi

Parfait

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre