VERSION US SEULEMENT !
La croissance exponentielle de la population de la Terre engendre de graves bouleversements: émeutes, crimes, pollution… Parallèlement, une sorte de tornade apparaît en Antarctique. On désigne le phénomène sous le nom de « The land of ruin ». Ce dernier ouvre une porte vers un monde parallèle qui recouvre progressivement la planète. Les nations s’unissent et lancent une expédition commune pour essayer de stopper l’augmentation de la puissance du phénomène : c’est le Schwarzwelt Joint Project.
Dans Shin Megami Tensei: Strange Journey, vous êtes l’un des membres de l’expédition. Et, bien entendu, tout ne ce passe pas comme prévu… Le convoi traverse le champ et tous les véhicules – sauf un – sont détruits. Le seul appareil en état de fonctionnement devient votre quartier général. A partir de là, vous partez à la recherche des survivants. Comme toujours dans la série Shin Megami Tensei, il s’agit de capturer des démons au combat. Ces derniers se mettent à votre service pour défaire leurs semblables.
Et nous voilà plongés dans un donjon-RPG oldschool. L’action se déroule principalement dans des labyrinthes, parfois au thème « décalé » : Antlia, par exemple, est un monde souterrain composé de glace. Bottes est un château baroque. Carina prend place dans… un supermarché. Etc. Ces niveaux sont représentés en 3D mappée, comme les anciens jeux de la série sur Super Nintendo, eux même fortement inspirés des jeux comme Ultima ou Donjon Master. On se déplace donc case par case. Globalement, l’aspect visuel est correct, même si les parois ont une fâcheuse tendance à pixéliser lorsque vous vous en approchez d’un peu trop près. Et, vu la configuration du jeu, c’est le cas tout le temps… C’est le vrai gros point noir du jeu. En matière de character design, l’ensemble est tout de même plus travaillé, notamment en ce qui concerne les ennemis. Enfin, il y a très peu d’animations, mais c’est le genre qui veut ça.
Le scénario, sans être déplaisant, n’est pas non plus très complexe, tout comme les quelques mini-quêtes proposées. En fait, tout cela est un prétexte à l’exploration des donjons. A ce niveau, le moins que l’on puisse dire, c’est que les développeurs se sont déchainés : couloirs interminables, étages à n’en plus finir (à l’accessibilité variable selon les ascenseurs et les escaliers), chausse-trappe vous faisant dégringoler d’un étage, zones dans le noir total, etc. Heureusement, une carte est disponible : elle est complétée au fur et à mesure de vos déplacements.