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Jeu

Dungeon of the Endless, le test sur iPad

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Je me souviens la première fois où j’ai entendu le nom de Dungeon of the Endless, Kuk revenait d’une Gamescom les yeux écarquillés, la bave aux lèvres et répétant bêtement « Dungeon of the Endless est pour moi le jeu de cette Gamescom, si on ne prête pas attention à The Witcher III et aux X-RPG d’Atlus ». J’aurais dû le voir venir, le bougre s’était déjà proposé d’en faire un test sur iPad alors qu’il n’en possède pas… c’est tout naturellement qu’il est venu vers moi et me dit « Hey! Mon ami depuis toujours, tu peux faire le test de Dungeon of the Endless, c’est un super jeu, tu vas voir, tu vas aimer » me laissant ainsi sans le savoir un immense fardeau. Celui de critiquer un jeu que tout le monde a aimé…

 

Dungeon of the Endless est à première vue un RPG. Vous proposant rapidement de faire un choix de personnages à incarner parmi une vingtaine. Puis celui-ci vous expulsera (littéralement) dans votre capsule de sauvetage. Celle-ci finira sa course dans une base infestée de monstre en tout genre. À l’aide de vos deux compères vous devrez trouver la sortie du donjon étage après étage. Heureusement, équipement et arme sont à votre disposition pour molester, étriper, fracasser l’autochtone local. À vous la possibilité de gagner de niveau et les nombreuses compétences qui vont avec, de comparer les statistiques de chaque arme et pièce d’armure pour ainsi devenir le meilleur grosbill de tous les temps.

Mais Dungeon of the Endless c’est aussi un jeu de Gestion. À chaque pièce visitée, celle-ci vous laissera la possibilité de l’alimenter. Bien évidement pour que cela soit possible vous aurez au préalable récupéré les espèces de pac-gomme énergétique pour votre cristal qui je suis persuadé est un brin nucléaire! Trêve de tergiversation, revenons à nos moutons! Toutes salles peut être raccordées à votre réseau électrique, ainsi la salle pourra être construite, au choix d’un module « majeur » générateur de ressources (bien évidement plusieurs types de ressources sont disponible) ou de boost pour votre équipe et d’un ou plusieurs modules mineurs composés principalement de tourelle de défense. Ah, on me l’avait caché, Dungeon of the Endless est un Tower-Defense aussi.

Et croyez-moi, c’est du boulot de gérer tout cela! heureusement le jeu est en « tour par tour » intelligent (c’est donc un jeu de Stratégie?). Un tour de jeu et ses événements ne se produisent que si vous ouvrez une porte du donjon. Ainsi vous pouvez prendre le temps de gérer vos ressources, monter de niveau, faire des achats auprès du marchand, étudier les arcanes scientifiques, vous équiper et une fois prêt : de déplacer vos personnages jusqu’à la prochaine porte ou au contraire préparer au mieux la défense du cristal. Sans lui vous êtes foutu donc autant y faire attention. Après quelques échecs dans les couloirs des donjons, on comprendra vite que la menace ne peut provenir que d’une salle non alimentée. Ainsi pour éviter une attaque dans le dos, il pourra être judicieux de ne pas ouvrir toutes les portes ou mieux d’alimenter une salle qui parait inutile, mais qui évitera le pire.

Et une fois tout cela compris, ingéré, digéré, le jeu à chaque fin de niveau vous lancera dans une bataille épique, celle ou coût que coût vous devrez transporter votre cristal jusqu’à la station de téléportation (à plusieurs salles de votre point de départ évidemment). Et c’est là où le hasard joue un peu trop à mon goût, car jusque là vous étiez capable de gérer, vous maitrisiez en quelques sorts. Mais cette dernière phase vous assurera un stress maximal, les monstres sortent de partout, en nombre et le porteur du cristal est lent et sans défense. Il lui faudra l’appui de ses collègues, mais aussi des tourelles de défense pour survivre et tenter de passer par une salle ne possédant aucune défense peut dans les derniers niveaux être votre champ du cygne. Quelle frustration! La mort étant définitive c’est donc un Rogue-Like.

Note de Manoloben – iPad {snippet 6-10}
On pourra dire que je suis de mauvaise constitution, voir même me traiter d’aigri.  Depuis le temps, je suis habitué à me faire chambrer sur mon incapacité à mentir. J’appelle cela être factuel, là où d’autres ont l’impression que je râle… C’est donc, le coeur serré que je vous informe : Dungeon of the Endless n’est pas à mettre entre toutes les mains. Le problème provient de ce « gameplay » confus, complexifié à outrance. Certes, c’est dû au mélange des genres (Tower-Défense, Stratégie tour par tour, RPG excusez du peu). Ajouter à cela une touche « blague potache » qui ne permet jamais de savoir si objet est plus utile qu’un autre sans passer par quatre écrans différents. (Que choisir ce matin la tenue de cuisinier +10 ou bien le pistolet à bouchon?). Le joueur est en droit de rapidement se poser une question : pourquoi faire si bordélique? Un tower-défense n’est pas un 4x, et beaucoup de gens ne s’attendent pas à cela surtout pour un jeu sur iPad. Pourtant le concept est mega-bon, mais peut-être faut-il laisser cela au monde « du double écran 24 pouces et de la souris », élément indispensable, je pense, pour apprécier le titre à sa juste valeur.

 

Note de Kuk – PC {snippet 8-10}
Dungeon of the endless est clairement un jeu assez atypique, à la confluence entre plusieurs genres. On l’a dit, mais c’est important de le souligner, car en effet le mode de jeu mérite d’être passablement expérimenté. C’est clairement ce qui fait son charme et sa difficulté, car le jeu est retord, et plus d’une fois la situation passera de sous contrôle à désespéré en un rien de temps. La construction aléatoire des salles et de leurs contenus, mais aussi celle de votre propre exploration pouvant tout faire basculer.
Les graphismes en 2D pixel, comme la musique d’ailleurs rendent très bien une atmosphère étrange et décalée.
On regrettera qu’il n’y ait pas plusieurs degrés de zoom des donjons, car on bascule régulièrement sur la triste carte pour gérer au mieux les flux des ennemis. Mais qu’importe l’addiction est là.
Après l’avoir fini une première fois, vous aurez droit à plusieurs modes de jeu différent symbolisé par différents modules de vaisseaux spatiaux, qui vous donnent des possibilités de rejouabilité quasi infinie !
Non vraiment un must have !

 

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Mis à disposition par l’éditeur : Non
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La Team

Nées dans les années 80, les auteurs de Air-Gaming ont pu tour à tour découvrir les joies de d'Amstrad, Amiga, Atari, puis des consoles de salon même une Neogeo CDZ. Certains ont passé leurs années 2000 avec la Lynx, la Dreamcast, ou la Neogeo Pocket. Pire, ils ont eu pour la plupart une GP32... Ils sont ex-rédacteurs d'un site en ligne spécialiste des consoles portables ou consultant dans la vraie vie. Mais cette passion leur fit fonder Air-Gaming. Aujourd'hui, liberté d'expression et discussion ouverte sont ses leitmotivs.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Dungeon of the Endless

Excellent

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre