A première vue, rien n’a changé. Il est toujours question de transporter une quantité de liquide d’un point A à un point B en évitant divers pièges et en actionnant divers interrupteurs. Le jeu est toujours aussi original et fera de vous un transporteur d’eau, de nitroglycérine, d’alcool, de fuel ou même d’engrais. L’intérêt de ces liquides, c’est qu’ils n’évoluent pas dans les mêmes mondes (au nombre de huit). Vous pourrez ainsi vous balader dans des usines, des jardins, des laboratoires, des égouts, des navettes spatiales ou bien encore… des corps humains. Sur PS Vita, vous constaterez rapidement, au fil des niveaux, la difficulté de diriger un ensemble liquide qui réagit aux moindres mouvements grâce au système Sixaxis (celui-ci servant à simuler la gravité). Cependant, pour les fans de Loco Roco (le jeu PSP), des contrôles plus conventionnels sont disponibles, notamment à l’aide du pavé tactile arrière, des sticks ou des gâchettes. Cela vous évitera de trop pencher l’écran de la console et de gagner le torticolis qui va avec !
Puddle se veut diversifié en proposant différentes réaction des liquides. Certains éléments collent, d’autres explosent au moindre choc ou se font dissoudre au contact de certains décors. Du coup, le gameplay est régulièrement renouvelé et on a hâte de découvrir la suite, avec la difficulté associée. De la difficulté justement, parlons-en. Elle est bien présente dans Puddle. Bien que certains niveaux soient très simples, vous tomberez souvent et sans prévenir sur un tableau très difficile. Heureusement, l’équipe de développement a prévu les « Ouin-Ouin », sortes de « joker » pour passer un niveau trop difficile. Ceux-ci étant limités, il vous faudra terminer les niveaux passés précédemment pour les récupérer. Avec tout ça et son système de scoring basé sur le temps et la quantité de liquide sauvé, vous pouvez compter au moins cinq heures avant de venir à bout des niveaux proposés.
Pour ce qui est des graphismes de Puddle, ils sont assez beaux. La masse de liquide que l’on contrôle est superbe, tout particulièrement lorsqu’on le regarde évoluer : elle s’écrase dans les tuyaux, s’entrechoque contre les murs ou se sépare à la moindre imperfection du sol. Il n’y a pas à dire, c’est un très beau travail qui a été réalisé sur le moteur physique. Au point que l’on aurait aimé en étudier le fonctionnement plus en détail, par exemple dans un niveau sans danger, juste pour s’amuser. Une sorte de bac à sable en somme… Mais version aquarium !
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