Double Dragon 4 n’est pas la suite de Double Dragon 3 comme on voudrait nous le faire croire! On ne nous la fait pas à nous (enfin c’est écrit sur le descriptif eShop)! C’est bien la suite du hit interplanétaire Double Dragon 2. Oui, vous savez, celui que 90% des gens ont eu sur Nes et qui avait la bonne idée de mélanger Beat Them Up à scrolling horizontal, verticale et certains plans plus plateforme en 2D (enfin de mon point de vue, ça, c’est une idée à chier!). D’ailleurs on l’a revu récemment dans la cartouche Evercade Technos by Arc System Works Arcade 1.
C’est l’histoire de deux gars, une fille
Le scénario tient bien évidemment sur une feuille de cigarette à rouler (courte). Billy & Joël (à pardon) sont en voiture quand des méchants qui font bobo arrivent dans leur rétroviseur. Si j’ai bon souvenir Billy et Jimmy se sont arrêtés, se disant que ça serait sympa de péter des dents. Mais mon souvenir est peut-être un peu flou. Bref, commence donc dans le désert américain notre premier combat contre la horde de méchants tous inspirés ou copiés des hits précédents.
Et Double Dragon 4, ce n’est que ça, du plagiat du passé – certains diront « clin d’oeil » comme l’enlèvement de Marianne – sans quasiment aucune innovation. « Pourquoi faire un effort ça va se vendre? » ont dû se dire les génies en réunion. Quelques changements sur la maniabilité avec un coup de poing, de pied, la manchette et un saut. Soit quatre boutons! C’est limite de l’innovation! On va nous faciliter les coups « spéciaux » après un saut – à tel point qu’on peut enchainer les coups de genoux sautés sur tout l’écran). Ou en ajouter : un coup spécial quand vous vous relevez du sol. Ça sent fort la réflexion! Ce n’est pas désagréable, loin de là! Ça rend bien « arcade », et ça facilite un peu le jeu.
Par contre, que les niveaux sont court, 2 ou 3 écrans et hop on passe au suivant! On reprend (toujours ce côté plagiat) des styles d’assets bien connu (usine, rues, l’hélicoptère, les tapis roulants, les armes). Mais on ajoute encore une fois une grosse nouveauté, les très grosses caisses qui peuvent être pleines d’armes.
A noter un mode arène avec des personnages à débloquer en mode histoire. C’est sympa, mais pas de quoi motiver à rejouer à Double Dragon 4.
Mais jamais ça ne démarre
Rien à faire, le titre ne prend pas d’allure épique. Booboo devient un second rôle facile à tuer, de même pour l’homme au masque qui disparait. Seuls quelques ennemis sont chiants plus que difficiles à tuer. Encore que, certains ont des priorités sur les coups assez déstabilisantes. Ça devient mou et court en même temps.
Alors pas de panique, vous ne finirez pas Double Dragon 4 en une seule fois, pour la bonne raison qu’ils ont mis en place des niveaux merdiques où il faut éviter des pièges (comme à chaque fois, j’ai toujours une peur bleue de la moissonneuse). C’est organisé au poil de cul, résultat, on en perdra de la vie (voir des vies). Et avec 5 petits crédits, c’est bien tendu.