Avec un nom pareil, Sticky Balls pourrait prêter à sourire, en particulier en France : « Boules collantes ». Pour peu que l’on ait l’esprit mal tourné… Mais non, Sticky Balls n’a rien de sale. Au contraire même, c’est un jeu bon enfant, amusant et très coloré. Tous publics quoi.
Il s’agit d’un puzzle game, mixé à un jeu de billard. Le but : propulser les boules de couleurs, vers d’autres boules de la même couleur. Elles collent alors, pour former des amas aux formes variées… Et plus c’est gros, plus la partie devient difficile. Les assemblages ne disparaissent que sous certaines conditions. Ca, c’est le principe de base. Après, de nombreuses variations peuvent entrer en ligne de compte : si une boule d’une autre couleur touche accidentellement un ensemble uniforme, certaines boules pourront s’en dissocier. Il faudra les assembler à nouveau. Et, de préférence, ne ratez pas vos coups : ils sont limités en nombre, avec la menace continuelle du Game Over.
Dans le mode Classique, on débute la partie avec seulement une poignée de boules. Éliminez-les le plus rapidement possible, car d’autres seront « larguées » sur la table sous peu ! Sticky Balls est un jeu qui demande un minimum de réflexion : parfois, vous devrez calculer vos coups au centimètre près, afin d’effectuer des enchaînements salvateurs. D’ailleurs, plus vos performances seront impressionnantes, plus vous engrangerez de points.
Le second mode de jeu, Arcade, n’a pour objectif que de faire un maximum de points. Au fil de vos performances, de nouvelles tables de jeu se débloquent. Au total, il y a une vingtaine de tables, qui proposent toutes des environnements très variés (forêt, aquatique, etc.).
D’un point de vue graphique, c’est une vraie réussite. Tout est coloré, l’ambiance visuelle et sonore sont délirantes, et les petites boules vivantes ! Il n’y a, d’ailleurs, qu’à voir la vidéo d’introduction, qui met en scène des boules un peu timbrées, mais très douées pour le chant.
Pour la petite histoire, Sticky Balls devait être une sortie sur PSP à l’origine. Mais le développeur du titre, Warthog, a été racheté par Gizmondo. Changement de direction donc… La première version présentée différait d’ailleurs largement de la finale, avec un rendu texturé et beaucoup plus sérieux et adulte. On n’y perd en beauté, mais pas en fun.