Metaphor: ReFantazio est un jeu de rôle (RPG) développé par Studio Zero, une équipe interne d’Atlus. Le projet est dirigé par des créateurs de renom ayant précédemment travaillé sur les séries Persona et Shin Megami Tensei. Parmi eux, on retrouve :
- Katsura Hashino, producteur et réalisateur principal, connu pour son travail sur Persona 3, Persona 4 et Persona 5.
- Shigenori Soejima, directeur artistique, responsable de l’identité visuelle des jeux Persona et Catherine.
- Shoji Meguro, compositeur de longue date chez Atlus, chargé de la bande sonore du jeu, également connu pour ses compositions dans les séries Persona et Shin Megami Tensei.
Il va sans dire qu’à l’instar de la présentation de Kingdom Come Deliverance 2, j’ai eu l’occasion d’assister à la conférence de presse ainsi qu’à la démo présentée au stand publi
Un univers de dark fantasy captivant
Bien que le jeu soit particulièrement coloré, son univers est résolument sombre, ancré dans une esthétique mêlant fantasy héroïque, magie et influences de la Renaissance européenne. Vous incarnez un jeune humain, cible de préjugés et de racisme dans ce monde, où le ton adulte est omniprésent.
La démonstration publique débutait par les premières séquences du jeu, agrémentées de nombreuses cinématiques. Sans en dévoiler trop, l’intrigue se met rapidement en place avec l’assassinat du roi et la prise de pouvoir par l’un des hommes forts de l’Empire. Le joueur est ainsi confronté très tôt à un antagoniste principal et à une quête visant à déjouer un vaste complot politique.
Des combats dynamiques et stratégiques
Le gameplay repose sur des combats au tour par tour, rappelant ceux de la série Persona, mais avec une intensité plus marquée. Les affrontements débutent comme dans un action-RPG en temps réel, et une fois l’ennemi affaibli, on passe à un mode tour par tour. Les mécanismes s’inspirent de ceux de Persona, avec des attaques de base et des capacités spéciales propres à chaque personnage. Un système d’« archétypes » permet aux personnages de changer de classe et d’améliorer leurs compétences en fonction des choix du joueur, bien que cet aspect n’ait pas été pleinement illustré dans la présentation.
La fin du premier chapitre met en avant les combats, qui sont particulièrement fluides et bien maîtrisés. Encore une fois, on retrouve les éléments qui ont fait la renommée de Persona, mais magnifiés. Les combats contre les boss, en revanche, sont plus statiques, requérant une analyse des attaques spécifiques de l’ennemi pour les surmonter.
Des graphismes de haute qualité
Le rendu visuel est d’une grande finesse. Les personnages principaux, modélisés en 3D cel-shading, sont somptueux, bien que les PNJ (personnages non-joueurs) soient un peu moins soignés. Plusieurs environnements ont été montrés, notamment des villes, des donjons et des zones semi-ouvertes, tous particulièrement détaillés, même si, comme souvent, l’action reste confinée dans des espaces limités.
Une dimension sociale et politique
Des éléments de simulation sociale, comme la gestion des relations entre les personnages et les décisions politiques, enrichissent également le jeu. Ces aspects contribuent à rendre l’expérience plus immersive et à ajouter une profondeur supplémentaire au gameplay.
ReFantazio sera disponible sur plusieurs plateformes, dont PC (via Steam), PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series X/S.