C’est incroyable comment un titre aussi simple peut littéralement vous retourner… mais pas dans le mauvais sens du terme! Je me suis me pris une claque! En faites, What the Golf n’est pas un jeu, c’est un meta-jeu, mieux, une ode au jeu vidéo depuis 20 ans.
On l’avait découvert à l’Indiecade à l’époque où cette dernière se tenait non pas à la bibliothèque François Mitterand, mais au musée des arts et métiers. Et j’avoue on avait une préférence pour ce lieu avec Kuk, d’autant plus que l’on avait trouvé un fromager qui faisait des sandwichs avec de la charcuterie pour 5€. Une tuerie! Mais passons nos dérives culinaires, c’était une autre époque diront les plus vieux. Bref, j’étais dans l’un des immense halls du batiment, et là devant nous tourné en boucle une démo de What The Golf. 10 minutes de jeux qui enchainait les tableaux plus loufoque les uns que les autres. Particularité de ce jeu de Golf, à aucun moment vous ne faisiez du … Golf.
C’était marrant, on voyait le délire (déjà très propre) de jeunes étudiants suer par tout les ports de la démo. Mais de là à en faire un jeu autre que Warioware, je ne pouvais pas le concevoir. (d’ailleurs je viens d’aller lire mon article d’époque, et je dis mot pour mot la même chose…)
Un souvenir m’est revenu, c’était le seul stand où il n’y avait personne pour présenter le jeu. Pour vous dire à quel point la prise en main était simple (à contrario un peu plus loin de Old Man Journey).
Et puis recemment je recois un email m’informant que le titre se met à jour sur Switch et iOS. Plus de contenu, plus de niveaux, plus de trous. Je saute sur l’occasion pour voir ce qu’est devenu What The Golf en me disant « un chouette petit jeu pour les vacances ». J’étais pas prêt!
What The Golf c’est 50 jeux différents
On est a un tout autre niveau, une étape au dessus, quand le jeu vidéo parodie le jeu vidéo mais sans se moquer. Tout en finesse (ou presque)! What The Golf, c’est 100 façons de ne pas jouer au Golf. Ici, certes on peut lancer de temps en temps une balle, mais pourquoi pas une saucisse, un chat, une maison, une pizza. Dans certains cas il faut toucher le plot, ou alors au contraire le défendre. Mais surtout, là où on ne peut d’applaudire le travail d’acharner effectuer, c’est la capacité à renouveller le gameplay en s’inspirant de tous les jeux concepts des dix dernières années. J’ai pu jouer à Super Hot avec une balle de golf. Qui est assez fou pour coder ça, pour y jouer sur à peine 15 niveaux… Tribands.
Je vous passe les 50 idées géniales du titre (mais je veux quand même parler des niveaux qui gérent la gravité des planètes). C’est du délire totale et permanent. Et là encore, on peut saluer l’effort de ne pas en faire trop, une bonne idée n’est jamais surexploité (contrairement à Ubisoft, Pan! Dans les dents!). Limite même dans certains cas il y aura un petit goût de « trop court ».
Un unique défaut
Mais heureusement, parce que le titre à le défaut inérent de son gameplay. On y passera pas trois heures d’affilé, sous peine d’overdose. Pour ce qui est de la durée de vie, je suis bien incapable de vous dire combien de niveaux composent le titre. Sachez juste qu’il propose trois variantes à chaque niveaux, avec souvent une dernière variante bien touchy!
En plus, je ne vous ai pas dit, mais les DLC sont gratuit, rajoutant des niveaux encore et encore. La version iOS sur Apple Arcade a un peu d’avance sur ce sujet, mais on peut avoir l’espoir de le voir débarquer sur Switch prochainement.
Bien sûr le titre propose un mode multijoueurs, et des défis afin de s’assurer que vous puissiez y revenir en TOUTE circonstances. Une petite drogue!
