Comme je suis toujours en quête de jeux dit « différents », je tombe parfois sur ces ovnis issus de la scène indépendante. Reste à savoir si l’Opération STEEL s’est bien passée sur ma Nintendo Switch.
Des graphismes flashy
Tout d’abord, Operation STEEL se démarque de ses pères du fait de ses graphismes. En effet, le soft ne dispose ni de sprites ni de polygones en 3D. Ce choix artistique se tourne davantage vers un aspect « dessiné » qui donne la sensation d’un jeu en « flash » des années 2000. De plus, on pestera sur le choix des éléments des décors visant à attirer votre oeil par la présence d’un coucher de soleil, d’une lune,etc. Dans l’ensemble, le joueur n’est pas transporté dans cet univers et ce n’est pas le style des boss qui viendra vous faire changer d’avis malheureusement. Nous sommes très loin d’un Darius ou d’un Andro Dunos 2 par exemple.
Dans l’ensemble, le jeu est fluide. Néanmoins, on peut rencontrer, sans aucune logique, quelques ralentissements la ou il y a peu d’ennemis. En outre, le joueur devra rencontrer différents mid-boss et boss de fin de niveaux avec pour particularité des signes astrologiques à la manière des chevaliers du zodiaque. Quelques boss sortiront du lot mais nous aurons du mal à distinguer Operation STEEL de ses concurrents par ses graphismes.
Operation skill game
Operation STEEL se veut frustrant au début on ne va pas se mentir. Toutefois, tout le sel de ce bullet hell résulte dans votre capacité à persévérer, apprendre les patterns des ennemis/boss et de facto pour s’améliorer. En effet, plus votre scoring va augmenter et plus des armes ou des vaisseaux vont s’ajouter à votre panel rendant ainsi le jeu bien plus attractif qu’il ne l’était à la base.
Tout d’abord, vous commencerez avec une arme de base que vous pourrez améliorer. De plus, vous pourrez acquérir une arme secondaire avec possibilité de switcher entre chaque arme selon la situation rencontrée. Comme à son habitude, ce shmup proposera un système de bombes limitées à utiliser en cas extreme. Aussi, Operation STEEL reprends le cadre de ses ainés sans le dénaturer mais sans réelle évolution.
A la manière d’un Darius, le joueur aura le choix entre différents chemins proposés à travers vingt niveaux avec vingt cinq boss possibles. Forcément, chaque embranchement disposera d’une chemin facile et d’un autre plus dur.
Un gameplay évolutif
Operation STEEL se montre grisant parfois après plusieurs sessions. En effet, malgré son aspect global, le joueur sera viré accro à dégommer chaque adversaire. Tout d’abord, à chaque mid boss, vous pourrez récupérer une des trois facultés proposées qui sont par exemple de pouvoir récupérer de l’endurance pour son vaisseau ou encore récupérer une arme supplémentaire.
Battre ses adversaires est également utile pour récupérer de l’argent. A la fin de chaque stage, vous aurez accès à un atelier visant à améliorer les capacités de votre engin. Vous aurez notamment la capacité d’améliorer une arme principale, acheter une aide supplémentaire ponctuelle ou améliorer sa santé. Ainsi, le jeu deviendra plus tactique, à la limite du RPG, ou le choix de chaque option facilitera ou non l’avancée de votre partie.
C’est cet aspect qui est très plaisant. Vous pourrez développer une véritable puissance de feu face aux multiples tirs adversaires rendant l’ensemble grisant à chaque victoire.
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