Fortress, ou l’histoire d’un concept de jeu sympa gâché par la confusion de sa mise en œuvre et par une réalisation indigeste. C’est sur GBA que cela se passe, et c’est Majesco qui est aux commandes du titre.
Le principe de Fortress ? Un dérivé de Tetris, mixé à la sauce châteaux. En empilant les formes qui tombent à l’écran, vous construisez votre muraille, vos tours… Accessoirement, vous aurez aussi quelques canons et catapultes pour faire bonne mesure. En face, le château adverse. Vous l’aurez compris, il faut maintenant debout sa construction et annihiler celle de l’autre.
Une fois n’est pas coutume, le principe de jeu est simple à comprendre, mais compliqué à mettre à œuvre tant c’est confus à l’écran. C’est plutôt moche et, lorsque les boulets percent les murs de l’enceinte, on ne sait plus trop où placer ses pièces suivantes. A noter que les tirs sont gérés de manière automatique.
Quatre mondes sont accessibles d’entrée de jeu (préhistoire, médiéval, pirates et espace), ce qui n’est que prétexte à changer l’apparence graphique des niveaux et à modifier les armes. Trois modes de jeu sont accessibles : Battle (30 secondes pour construire son château, avant le début des hostilités), Blitz (plongée directe dans la bataille) et Tournament (vous devrez vaincre dans les quatre mondes cités).
