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Jeu

FAR: Lone Sails, le test sur Switch

Présenté depuis longtemps dans les salons comme la Gamescom et la Game Developers Conference Europe, j’avais repéré FAR: Lone Sails et je l’avais rangé dans la catégorie des jeux sur lesquels garder un œil. Sa sortie sur l’Eshop de la Nintendo Switch nous donne enfin l’occasion de l’essayer vraiment.

Dans FAR: Lone Sails, vous incarnez un enfant (fille ou garçon, on ne sait), qui traverse un monde dévasté afin de retrouver la mer, et qui sait, ce qui reste de l’humanité.

Ce voyage se fait à l’aide d’une machine à vapeur, seul héritage paternel. Afin de continuer votre périple, il vous faudra sur le trajet, récupérer du combustible puis régulièrement actionner des boutons pour gérer au mieux le moteur. Bien sûr, d’autres modules seront progressivement disponibles, comme une voile ou un système de récupération d’objets (afin de vous éviter d’arrêter la machine, de descendre et de remonter le stock d’objets récupéré…).

On alterne des petites de phases de « conduite » (avec son lot de problèmes comme la gestion de la surchauffe du moteur), avec des moments d’exploration à pied de divers lieux pour dégager le terrain et faire passer votre machine à vapeur. Bien souvent, il s’agit de phase de puzzle composé de levier ou de boutons à actionner correctement. À quelques exceptions près, les énigmes sont finalement assez simples et n’atteignent pas la difficulté de titre comme Limbo ou Inside par exemple.

« Superbe et plein de poésie écologique, FAR: Lone Sails est à conseiller à tous ceux qui veulent se laisser porter par une ambiance plutôt que par un gameplay… »

Kuk

Les graphismes mettent très clairement en exergues les interactions puisque les décors sont composés d’un camaïeu de gris (soit une gamme chromatique qui va du blanc sale au noir), seuls le personnage et certains éléments remarquables sont en rouge.

Dans FAR: Lone Sails, on passe beaucoup de temps à admirer des paysages magnifiques, mais désolés, d’une civilisation ressemblant à une uchronie de l’aire industrielle en pleine déliquescence…

L’accompagnement sonore alterne des moments où seuls les bruits des éléments, comme le vent ou la pluie, sont audibles avec des musiques d’ambiance du plus bel effet et accompagne au mieux un jeu vidéo sans texte ni voix.

Pour voyager un peu plus

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Kuk

Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
FAR: Lone Sails

Excellent

Les énigmes un peu trop faciles risquent d’ennuyer les joueurs chevronnés, mais ce voyage magnifique est à recommander d’office pour les plus jeunes comme aux joueurs occasionnels. On lui reprochera peut-être un prix un peu trop élevé (15€ sur l’Eshop) pour une dizaine d’heures et son manque de rejouabilité (pas de NewGame+). Superbe et pleines de poésie écologique, FAR: Lone Sails est tout de même à proposé pour tous ceux qui veulent se laisser porter par une ambiance et un très beau design.