Au détour d’un tweet, je tombis sur une publication de l’éditeur Fossil Games annonçant la sortie de Camp Sunshine sur console. Ceci faisant forcément écho à mon expérience de test du jeu Sunshine Manor. J’avais apprécié l’univers de ce dernier et l’idée de retrouver l’histoire originelle me fit sauter le pas.
Tu ne restes pas ?
Nous incarnons un jeune homme, du nom de Jez, qui se retrouve dans une colonie de vacances l’été, le Camp Sunshine. Alors qu’il se réveille un soir, il découvre du sang partout ainsi qu’un tueur à sa recherche. Ce dernier, vétu d’un costume d’ours vous poursuivra à la manière de Nemesis dans Resident Evil.
Votre role sera alors de découvrir l’intégralité du camp et de tomber sur des survivants. Chaque endroit, chaque personnage vous en apprendra plus sur l’histoire de ce centre et sur la dégradation intrasèque des membres l’occupant. En soit, l’histoire est assez immersive quoique un peu classique. Le joueur devra retrouver les dix pages d’un journal intime de façon à remonter les souvenirs du gérant du centre aéré. On retrouve l’ambiance d’un The Quarry ou encore l’univers des snuff movies des années 80.
Seul bémol et de taille : le jeu est intégralement en anglais. En effet, c’est fort dommage pour un jeu sorti sur PC depuis…2016.
J’ai toujours aimé mes chaussures de marche
Camp Sunshine est un jeu d’aventure en 2D. On pourrait facilement le comparer à un Pokémon dans son style graphique mais de façon bien plus gore. Dans ce jeu, le joueur ne dispose que d’une simple lampe torche pour découvrir les lieux dans une ambiance lumière. Néanmoins, il vous appartient de gérer votre niveau de batterie avec parcimonie et d’en découvrir d’autres.
D’autre part, le soft repose sur un système d’endurance comme on retrouvais dans Sunshine Manor. Vous pourrez « courir » sur une courte durée mais votre jauge d’endurance prendra énormément de temps à se reconstituer. En terme de jouabilité, c’est assez raide. L’ensemble est assez mou et le fait de se déplacer uniquement dans quatre directions fait qu’on se crispe assez vite.
En terme de gameplay, on reste sur du basique. Vous rencontrerez un PNJ qui aura besoin d’un objet qui sera forcément à l’autre bout de la carte. En outre, vous aurez quelques puzzles assez simples visant à récupérer un objet définit. On se trouve rarement bloqué mais on pestera davantage sur la longeur quant à nos déplacements au regard de la lenteur inhérent au jeu.
Goodbye Sunshine
L’un des points essentiel du jeu réside dans le tueur du camp et sur ses motivations. A la manière de Nemesis dans Resident Evil avec son traditionnel « Staaarrsss », le joueur entendra de temps en temps de sa voix rauque pour lui dire qu’il est proche de lui. Ceci est plus psychologique qu’autre chose.
De plus, lorsque vous rencontrerez ce psychopathe, vous n’aurez pour seule option que de fuir. Si vous êtes dans une maison, il ne vous suivra pas et inversement. On aurait aimé qu’il nous suive un peu plus sur la durée pour accentuer la notion de traque.
En soit, Camp Sunshine se finit en à peine trois heures. Néanmoins, le soft comprends des quêtes annexes qui peuvent être réalisées et ce, afin d’avoir des informations supplémentaires sur le camp et en apprendre plus sur son sujet. Un moyen efficace pour le joueur de recommencer l’histoire pour la compréhension du lore du camp.