Guy Lux pourrait s’en retourner dans sa tombe, à la vue de l’adaptation du jeu télévisé Intervilles. Pourtant, cette émission increvable fait encore le bonheur des petits et des grands. A la télévision tout du moins, parce que sur Nintendo DS, ce n’est pas franchement la grande rigolade.
Comme on pouvait s’y attendre, Intervilles propose toute une série de petits jeux à remporter, stylet au point. Et les épreuves sont nombreuses, il y en a 48 très exactement : courses d’obstacles, courses tout court, courses, et… encore affrontements sous formes de courses. Bien entendu, dans la pratique et dans la forme, tout ceci est plutôt varié : courses de Sumo Basket, de pingouins, ou bien encore lâcher de vachette folle dans l’arène. C’est sur le fond que le bât blesse : la quasi-totalité des épreuves se résume à tapoter frénétiquement de la pointe du stylet sur l’écran, ou bien à frotter ce dernier non moins énergiquement. Question variété et originalité du gameplay, on a vu mieux… D’autant plus que ces mouvements basiques ne sont même pas toujours reconnus de manière efficace par la console.
L’ambiance sonore est assurée, avec les musiques originales et quelques voix de Philippe Corti et Robert Wurtz. Vous reconnaitrez aussi peut-être la belle (?) Nathalie Simon. Peut-être, car la réalisation graphique est très sommaire. Les sprites, petits, ne sont pas toujours identifiables et les animations plutôt rudimentaires.