Jouer sur PC est une aventure, surtout quand il s’agit de découvrir une nouvelle licence. C’est au détour d’un trailer que je fis la découverte de Limerick qui s’annonçait comme un jeu d’horreur bien sympathique aux premiers abords. Aussi, nous allons vérifier si l’impression était la bonne.
Un jeu d’ambiance
Limerick est un jeu d’horreur qui se joue à la première personne à la manière d’un Bioshock mais indépendant. Notre héros débarque sans information sur une zone définie et devra partir en quête de ressources pour améliorer son armement. Ainsi, le joueur découvrira au fur et à mesure un lore autour d’un groupe lugubre et ce à travers des notes à la manière d’un Resident Evil par exemple.
En effet, vous en apprendrez davantage sur les personnes qui ont occupés ces lieux ainsi que sur la présence de monstres bizarres qui peuplent les lieux. On peut toutefois nuancer par la faiblesse variété des ennemis ou il s’agira le plus souvent de monstres apparaissant dans la pénombre et ce, afin de créer un stress.
Dans son ensemble, le jeu dispose de graphismes simples, avec quelques effets de lumières sympathiques, mais qui font l’effet d’un jeu indépendant dans le sens péjoratif. En outre, l’animation fut parfois à la ramasse alors que rien ne le justifiait à l’écran ce qui accentue la pression durant les parties.
Survival Horror ?
Dans son approche, Limerick joue à fond le coté horreur avec la présence de nombreux objets faisant référence à un aspect sombre comme des squelettes, des outils de tortures ou des cadavres suspendus par exemple. De plus, pour accentuer le coté survie, le joueur doit constamment penser à limiter l’utilisation de ses pouvoirs « psychiques » ou à utiliser ses munitions.
Toutefois, le soft est dans sa globalité très linéaire et vous devrez avancer de stations en stations, endroits ou les sauvegardes seront possibles. Ces stations ne seront débloquables qu’en récupérer un nombre d’items définis ce qui vous poussera plus à fouiller les lieux. En outre, on pestera souvent face à un dédale de couloirs sensiblement les mêmes selon l’avancement dans le jeu pour trouver des éléments manquants, nécessaires à l’avancement du jeu.
Enfin, l’esquive est le plus souvent recommandée face à certains ennemis. Mention spéciale à l’ennemi ressemblant au méchant dans Doom qui vous pourchassera dès qu’il vous aura dans son viseur.
Ou jeu de réflexion ?
Limerick dispose de différents modes de jeux ou le joueur peut déterminer si il voudra plus d’action ou plus d’énigmes. En effet, ce qui caractérise également ce soft, c’est son aspect reflexion, résolution d’enigmes car des puzzles vous en aurez beaucoup voir trop…chaque zone comportera des enigmes avec des codes, des portes à ouvrir avec des clefs par exemple.
Pour finir, on sature vite face à cette accumulation de puzzles fades sans une réelle logique en terme de scénario. Ce dernier devient trop complexe face à la redondance de notes sans explications au point qu’on se perd dans ce dédale de couloirs sans fin.