On a entre aperçus GRIS dans une version de présentation durant la Gamescom 2018 au stand de Devolver Digital. Malheureusement, il ne nous a pas été annoncé et nous n’avions pas pris de rendez-vous. Clairement bluffé par la direction artistique, on avait quand même passé quelque temps à côté de l’écran. Afin de mieux le connaitre et d’en voir un peu plus. Du coup, on l’avait mis sur notre liste des titres à surveiller.
Disponible sur Switch via l’eShop, PC et Mac via Steam, c’est sur cette dernière version que nous avons reçu un code.
On passe sur le scénario, qui est un prétexte pour détailler un monde féerique ou onirique à choisir. D’ailleurs, la jeune fille que vous incarnez doit l’explorer. Pour résumer, on peut dire qu’il s’agit d’un jeu de plate-forme contemplatif, agrémenté de petits puzzles…
Envoutant
Le point fort de GRIS est indiscutablement son ambiance. Mêlant des graphismes magnifiques et un accompagnement musical et sonore au diapason. C’est le fruit de l’association de deux artistes : le graphiste Conrad Roset et le groupe de musique Berlinist.
Le personnage traversera des mondes assez variés, basé sur les éléments : vents, eau, glace, lumière. Si les thèmes sont finalement assez classiques, c’est surtout leurs traitements et leurs représentations qui impressionnent avec sa faune, sa flore, et le tout dans des ruines de civilisation disparues.
D’ailleurs lors de nombreux passages, le jeu usera de concepts cinématographiques avec des zooms, et autres mouvements. Vous faisant découvrir des paysages superbes. Qui serviront aussi bien à vous donner des indications sur les déplacements attendus, qu’à sublimer une scène.
Le temps de jeu est assez modeste, la difficulté étant peu existante. Il faut donc compter un peu plus d’une dizaine d’heures pour voir la fin.
Le vrai challenge n’est cependant pas de finir le jeu, mais d’y trouver toutes les salles secrètes et de ramasser tous les orbes disséminés.