Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer que le Papa de Danganronpa est aussi le Papa de Death Come True. Non, je ne le ferai pas. D’ailleurs, je ne vous expliquerai pas non plus que Death Come True est un jeu en Full Motion Video à choix multiple, parce que ça … ça serait vous mentir.
Death Come True fait donc partie de ce nouveau média : mélange de jeu vidéo et de films. Wales Interactive en est expert après quelques déboires, d’autres surfs juste sur la mode. Forcément quand on change de référentiel, et bien il faut aussi savoir se remettre en question. Et notre nouveau Papa a un peu mis les pieds dans le plat.
Dans Death Come True, le socle est bon. Le synopsis qu’on ne spoilera pas tient la route. Notre cerveau se questionne, qu’est ce qu’on fait là, pourquoi on meurt aussi souvent? J’ai même pensé à un purgatoire (ce n’est pas un spoile 🙂 ). Bref il y a matière…
Matière à faire tellement mieux. Death Come True ne se donne absolument pas les moyens de ses ambitions. Les morts dont on « apprend » quelque chose (no spoil) sont à faire dans l’ordre, à défaut on se retrouvera toujours dans un cul-de-sac scénaristique qui finira de façon plus ou moins stupide. Et comme le script du jeu ne prévoit pas que vous ayez appris quoique ce soit de cette mort, et bien on rembobine jusqu’à votre dernière « mauvaise décision ». L’arbre des décisions se retrouve réduit à peau de chagrin.
Alors oui, on vous propose des succès à vous balader dans ces impasses scénaristiques, mais bon, on est en droit d’en attendre un peu plus. Pourquoi certaines morts sont « définitives » et vous permettent de passer au chapitre suivant, alors que d’autres annulent juste toutes vos actions, à tel point qui si vous refaites cette mauvaise décision, et bien vous revoyez exactement la même scène… Mais si ce n’était que cela… parmi les 21 choix du titre (qu’on débloque après avoir vu les deux fins), certaines sont de faux choix, puisque si vous osez donner la mauvaise réponse notre héros nous rappellera gentiment qu’il faut réfléchir… merci beaucoup…
La fin se décidera lors du dernier choix, et même là notre auteur n’arrive à assumer d’avoir voulu mettre une « limite » dans le temps, ceci j’imagine pour faire monter la tension. Sauf que si le chrono passe, il se relance … blague…
Alors oui avec Kuk on a passé une bonne soirée d’une heure trente environ, j’ai repris trente minutes pour faire les différentes morts et l’autre fin… et puis je suis passé à autre chose.
À noter, beaucoup de bonus sur le « behind the scenes » se débloquent.
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