Après Dragon Ball Z : Shin Budokai 1 et 2, deux épisodes de qualité très différente, Namco Bandai revient à la charge sur PSP pour nous proposer une nouvelle déclinaison de son jeu de combat 3D fétiche. Bienvenue à Dragon Ball Z Tenkaichi Tag Team !
La grande nouveauté de Dragon Ball Z Tenkaichi Tag Team est indiquée dans son nom : l’accent mis sur le multi-joueurs et le combat par équipes dans cet épisode est remarquable. Jusqu’à quatre personnages peuvent se « castagner » en temps réel et sans faire sourciller la console. Ceci, avec une qualité graphique qui force le respect sur la console portable de Sony. Les arènes de jeu sont vastes, les combats se déroulent dans des environnements réellement en 3D (il est donc possible d’avancer, de reculer, de monter et descendre) avec des décors partiellement destructibles. On est parfois surpris de voir passer devant soit deux ou trois combattants en train de s’en mettre plein la tête, sur le petit écran de la PSP. Par contre, cet aspect-là a un revers de la médaille : un manque de visibilité certain avec un ennemi ou une attaque qui peut surgir de nulle part !
Mais attardons-nous sur ce qui plait dans Dragon Ball Z Tenkaichi Tag Team. Après ses graphismes, son gameplay ! Logiquement, nous avons là affaire à du Tenkaichi, déjà bien connu des joueurs sur consoles de salon. Coups de poings et coups de pieds, téléportations et attaques spéciales pleuvent sans l’ombre d’un temps mort. Un ennemi est automatiquement « locké » par défaut et, par simple pression de la touche R, on se focalise sur un autre. Une fonction très utile puisque, souvent, votre partenaire ne fera que de la figuration en attendant que vous éliminiez le premier adversaire. Lorsque c’est possible, on s’attaque d’abord au plus faible, avant de se concentrer sur la véritable menace. Le niveau de jeu est abordable pour peu que l’on ait pris soin de s’entraîner un peu avant pour maîtriser les différents enchaînements.
Le principal mode de jeu, intitulé Voie du Dragon – l’équivalent d’un mode Histoire – est franchement décevant. Il nous retrace les aventures de Son Goku et de tous ses amis, de l’arrivée des Super Guerriers sur terre à l’apparition de la terreur Majin Buu. Une très longue histoire donc, mais gâchée par de nombreux déplacements peu captivants sur une carte 3D et l’absence de réelle mise en scène. Ajoutons à cela que Namco Bandai nous impose les voix américaines de la série (atroce !) et des dialogues (sous titrés) d’une nullité sans nom, si bien que l’on fini par « zapper » tous les à côtés le plus vite possible afin de se concentrer sur les combats, seuls passages réellement satisfaisants. Autre point médiocre que nous nous devons d’évoquer : la bande sonore, avec une sélection de musiques abominables sorties de nulle part et des bruitages à oublier bien vite. C’est d’ailleurs ce que l’on fait : on coupe le son.
Au sujet des contenus toujours, sachez que vous aurez exactement 47 personnages à débloquer et 70 « formes » différentes. Ceci, sans compter la multitude d’objets à acheter dans la boutique du jeu avec de la monnaie virtuelle, pour améliorer ses personnages. Autant dire que pour le coup, Namco Bandai n’a pas été radin.
