Rendez-vous incontournable de la culture Japonaise et asiatique, la Japan’Expo est un événement, que dis-je THE EVENT (L’EVENEMENT) de l’année! Près de 200.000 personnes ont répondu présentes à cette 23 ème édition. (pour un peu plus de 255.000 l’année précédente). C’est l’événement où l’on va rencontrer 300 Naruto (du manga Naruto), 565 Luffy (du manga One Piece), 567 Tanjiro (du manga Demon Slayer) et j’en passe! Première fois que je passe du côté Presse pour avoir accès à la Japan’Expo. Première mission , récupérer mon précieux sésame: Mon Badge Presse. Une fois récupéré, je file vers l’entrée du salon. C’est un moment toujours aussi impressionnant que d’arriver par l’entrée principale. Mangas.io, Kana, Glénat, Ki-Oon, Kurokawa, Crunchyroll, Pika, Mana books, etc.. Toutes les maisons d’édition sont présentes dans l’allée principale et rivalisent d’inventivité pour avoir les stands les plus attractifs. Déjà, tous les mangas, installés la veille par les équipes (qui savent que ça va être 4 jours de salon de folie) sont prêts à êtres vendus.
Comment m’organiser dans toute cette agitation?
Je commence par les jeux-vidéos. Ankama, Cygames, Ark System Works, Zenless Zone Zero, Starrail.. Ma connaissance des studios d’édition ne va pas jusqu’à celle que j’ai pour les maisons d’éditions de mangas. Je vais commencer par ça pour après prendre un peu plus de temps aux mangas.
Au loin, je vois enfin Nintendo (en vrai, impossible de le louper tellement leur stand est immense) ! Je découvre leurs dernières et prochaines sorties. Ayant déjà joué à « Mario Bros Wonders », « Princess Peach Showtime », « Mario Kart 8 », je me laisse aller à découvrir « Paper Mario ».
Tests Jeux-Vidéos
Mario Paper, la Porte Millénaire (Nintendo): Petit J-RPG dans le Marioverse. Très honnêtement, le temps de jeu étant limité (et je comprends parfaitement qu’il le soit pour permettre à un maximum de personnes de jouer), j’ai eu un sentiment de trop peu. Qui dit RPG, dit histoire! Et là, à peine effleurée, ma session a pris fin. C’est un peu frustrant. Mais pour en revenir au jeu, petite histoire très mignonne, avec un univers graphique vraiment très familial. Le roleplay est très accessible. J’aime bien! A envisager pour un achat familial!
Uma Musume Pretty Derby : Party Dash (Cygames): Bon, n’y allons pas par quatre chemins, je ne suis absolument pas le joueur de ce styles de jeux! Course de Umamusume (héritières du nom et de l’âme des grands chevaux de course ayant marqué l’histoire lors de matchs légendaires ! heureusement que Google était là pour m’expliquer) où il faut appuyer au bon moment pour sauter des obstacles et faire arriver sa Umamusume la première. Par ailleurs, si j’ai beaucoup aimé l’aspect graphismes rétro, c’est malheureusement ce qui a aussi gâché une partie de mon jeu.. Énormément d’éléments à l’écran et plus d’une fois j’ai perdu mon personnage de vue (parce que je n’arrivais pas à la différencier d’une autre)
Granblue Fantasy Relink (Cygames): Autant je n’étais pas public du précédent jeu, autant celui-ci a beaucoup plus retenu mon attention. Action-RPG vraiment très dynamique, très fluide, avec des images de toute beauté. Tout comme pour Mario, le temps de jeu est limité à une scène + affrontement du Boss. C’est typiquement le genre de jeu devant lequel je me laisserais aller pendant des heures sans me rendre compte du temps qui passe.
Passage par Ankama qui présentait Waven et Wakfu. J’ai testé le premier (le deuxième étant pris d’assaut)
Waven (Ankama Games): TTRPG dans l’univers de Wakfu où l’on interprète Goultard (pour la démo) qui va affronter quatre vagues d’ennemis. Il m’a fallu m’y reprendre à deux fois pour réussir le mode « facile ». Peut-être suis-je passé lors de la première partie à côté de la façon de jouer. Mais j’ai beaucoup aimé au point que j’ai téléchargé l’application pour y jouer sur mobile.
Après, j’ai été rattrapé par le temps et je me suis rendu compte que la conférence de Monsieur Yuji KAIDA allait commencer. Pour l’info, M. KAIDA est un des illustrateurs emblématiques de Godzilla et tout le panthéon de Kaijus (monstres gigantesques) du cinéma japonais. D’ailleurs, pendant la conférence, il peignait un superbe Godzilla tout en répondant aux questions qui lui étaient posées. Toujours super intéressant d’écouter les processus créatifs des auteurs.
La conférence terminée, passage obligé par la restauration! Onigiris (boules de riz remplies d’un accompagnement) de circonstance pour récupérer des forces!
Opération MANGAS
Bon, là, j’entame le plus gros! L’espace mangas! Par quel éditeur commencer? Glénat? Kana? Kurokawa? Pika? Trop de possibilités!! Je passe par tous les éditeurs, je discute de tout et de rien (oui, beaucoup de mangas!) et partout le chants des sirènes des vendeuses et vendeurs qui m’interpellent: « Viens, laisse toi aller .. Viens! Regarde cette belle nouveauté! » « Je suis fort, je ne craquerai pas! » me dis-je intérieurement pendant que je range plusieurs acquisitions. Ouais! je l’admets j’ai été faible!
En passant par Mana Books je m’empare d’un « Dark Soul Redemption » vol.1 de Julien BLONDEL et SHONEN que je compte bien faire dédicacer un peu plus tard (spoiler alert… je n’ai absolument eu aucune dédicace cette année!). Je regarde l’ensemble de leurs mangas. Ne pas trop s’y attarder, sinon je vais craquer!
Puis Kana… Tentation encore plus difficile! Mais cette année, mes séries en cours chez eux étant déjà à jour, je reste tel Bouddha. Sage! Sauvé par le gong! Cette année, ils ont travaillé avec une cosplayeuse pour la sortie de leur nouvelle série « Tank Chair ». Son cosplay est vraiment parfait!
Petit passage par Pika, où je fais un flop. Je ne trouve aucune série que je cherchais chez eux (je tiens à préciser que j’avais déjà toutes les nouveautés que je suis, mais que là je m’orientais sur les séries plus anciennes).
Ne pas regarder Glénat.. Le garder pour la fin!!
Vite, je file à Kurokawa et récupère le dernier volume de « Tsugai » vol.4 par la géniale autrice Hiromu ARAKAWA (Full Metal Alchemist) puis enchaine chez Soleil Manga pour acheter « Dai Dark » vol.7 de Q-HAYASHIDA (Dorehedoro)
Je me rends compte que j’ai oublié de passer par Ankama. J’y retourne! « Wakfu » vol.3 par Tot, Azra et Saïd SASSINE ainsi que le premier volume de la série « Sleepy Boy » par Marika HERZOG.
Je file en vitesse chez les éditions Shiba pour acheter le volume 4 de Zingnize.
Je finis enfin par Glénat! Je sais que mon porte monnaie sera beaucoup plus léger en repartant. Je m’empare du « Sakamoto Days » vol.14 par Yuto SUZUKI, des volumes 1 et 2 de « Ender Geister » par Takashi YOMOYAMA, du « Dr Slump » ultimate édition vol.13 par Akira TORIYAMA et enfin du manga « Red Flower » par Loui (mangaka français).
De manière générale, j’ai essayé, je dis bien « ESSAYE » de rester sobre en termes d’achats. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je serais revenu avec bien plus de mangas!
Expositions
J’en profite pour visiter les différentes expositions proposées.
Celle sur les 70 ans de Godzilla. Etant fan de ces univers de Kaijus, j’ai pris le temps de profiter de cette rétrospective qui retrace l’histoire de ce monstre mythique ainsi que celle de ses alliés, de ses ennemis au travers des multiples films très souvent éponymes.
J’ai enchainé sur l’exposition à l’occasion de la fin du manga « Tokyo Revengers » de Ken WAKUI édité chez Glénat.
J’ai fini ma tournée expositions sur l’exposition hommage à Buichi TERASAWA proposée par Isan Manga. On y retrouvait plusieurs planches de ses œuvres les plus emblématiques: « Cobra », « Takeru », « Kabuto », etc..
Fin de journée
Clap de fin de journée après toutes ces superbes découvertes. Beaucoup de rencontres, beaucoup d’échanges, beaucoup, que dis-je, énormément de pas effectués pour cette journée.
La Japan est vraiment incontournable, c’est vraiment un moment de célébration de la culture Pop du manga, du Jeu-Vidéo, des Cultures asiatiques (la Corée du Sud y a de plus en plus sa place). C’est un moment où tellement de personnes se rencontrent, qu’un article quel que soit sa longueur ne saurait rendre honneur à tout ce que j’y ai vécu. (je n’ai même pas abordé le sujet des petit.es créatrices et créateurs d’art qui présentent leurs ouvrages/créations/cuisine etc.. que j’ai pu découvrir.
La Japan’Expo, quand j’y arrive, c’est toujours un bonheur. Quand j’en repars, c’est toujours épuisé, mais toujours prêt à remettre ça l’année suivante.