C’est avec une grande surprise que j’avais vu l’adaptation du titre Dragon’s Crown en manga dans une Fnac, il y a quelques années. Je l’avais acheté sur un coup de tête, retrouvant le carac-design tant apprécié du soft. Pour rappel Dragon’s Crown, c’est beat them up avec des personnages aux corps body-buildés et aux attributs démesurés. Oui, c’est particulier! C’est validé par Kuk!
Un manga conforme aux attentes, un peu trop même
Peu étonnant que la version manga soit fidèle au jeu dont elle s’inspire, puisque l’oeuvre a été supervisée de près par Altus et éditée par Kurokawa. Résultat, on se retrouve en France avec un épais One-Shot qui racontera les grandes lignes du jeu vidéo. (à noter qu’au Japon il était disponible en deux volumes)
L’histoire suivra étape par étape le jeu vidéo. On commence à faire nos preuves dans la Guilde, puis on monte les strates afin d’avoir la véritable mission du jeu. La difficulté dans le récit est que pour un non initié, l’histoire est expédiée et il est quasiment impossible de comprendre ce qui se passe vraiment. Les phases entre les combats qui représentent beaucoup de lecture en jeu sont expédiées sur une page. Ainsi dans chaque chapitre on aura cette page de résumé « du pourquoi vous êtes là? », suivi de 30 pages de combat.
Alors certes graphiquement c’est beau, bien que de temps en temps un peu fouillis. Le tout en caressant clairement le lecteur avec un fan service assumé de bout en bout (surtout sur les attributs féminins).
Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains
Comme pour le jeu, Dragon’s Crown en manga n’est pas à mettre toutes les mains. En effet, il est très sexualisé, avec des exagérations de morphologie assumées, mais abusé. C’est donc un Shonen pour grand garçon. Qui racontera l’histoire du jeu de bout en bout sans chichi et fioriture. Faisant la part belle aux combats, actes héroïques et blagues potaches! Un peu léger!
