Atlus propose pour l’occident Monochrome Mobius: Rights and Wrongs Forgotten, un JRPG au tour par tour traduit en Anglais (uniquement). Il s’agit de la dernière production d’Aquaplus, un studio de développement Japonais plutôt spécialisé dans les jeux érotiques (notamment un de nos jeux préfère sur PS Vita, l’excellent Dungeon Travelers 2). Malheureusement (pour moi), rien de tout cela ne sera proposé ici…
Un univers atypique
L’univers est assez peu commun dans nos contrées occidentales. Il s’agit d’un monde heroic fantasy asiatique, qui intègre des éléments technologiques. Les personnages sont quant à eux plus classiques, et votre équipe se compose progressivement pour intégrer tous les archétypes du JRPG (compagnons fougueux, coéquipière infantile, etc.). Par contre, le héros taciturne partage régulièrement ses interrogations, ce qui donne un peu plus de poids à l’aventure. Cette dernière, sans être particulièrement épique, se laisse suivre avec plaisir grâce à l’univers et un sous-texte de civilisation disparue (et post apocalyptique).
Quelques quêtes secondaires sont également proposées. Elles restent cependant basées sur la collecte de denrées ou le combat de monstre. Elles ne donnent pas vraiment de plus-value à l’intrigue.
L’excellence de l’économie…
La première impression de Monochrome Mobius: Rights and Wrongs Forgotten est plutôt impressionnante. La qualité des textures est vraiment jolie, que ce soit les arbres, les rochers ou l’herbe par exemple. C’est également le cas des dessins des personnages lors des phases de dialogue ou bien des illustrations quand on accède à certaines zones.
…Mais une économie qui finit par se voir.
Cependant, à force de pratiquer Monochrome Mobius: Rights and Wrongs Forgotten, on voit les petites astuces qui ont été trouvées pour limiter l’effort ou l’investissement. Les zones à explorer sont bien souvent des couloirs (mais assez larges, c’est toujours ça). Étonnement, les villes sont nettement moins bien réalisées et sont plus proches d’une réalisation Playstation 3 que Playstation 5.
C’est vrai pour les textures des bâtiments, mais c’est surtout valable sur les personnages croisés. D’ailleurs, on prend presque un certain plaisir (malsain) à découvrir comment les programmeurs se sont échinés à ne pas montrer leurs visages (vus de dos, masqués par vos personnages, avec la caméra qui donne une vision de dessus, ou coiffés un chapeau inopinément baissé…).
En parlant de la caméra sans être particulièrement problématique, on doit tout de même régulièrement la réajuster.
Un gameplay des plus classiques
Le mode de combat est très convenu. Les combats se déroulent au tour par tour. La seule touche d’originalité vient de la présentation de l’ordre d’action, sous forme de cercles concentriques. À certains moments, vous avez la possibilité de changer de cercle et l’ordre d’action pour les enchaîner différemment. Vous disposez de coups physiques et de magie spécifique (eau, feu, électricité, etc. ), selon vos personnages. Assez rapidement, un familier pourra également remplacer votre groupe, histoire de l’économiser contre les bosses.
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