Ni No Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste sur Switch, une belle aventure dans un monde enchanteur aux allures de dessin animé !
Ni no Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste est un RPG qui se distingue d‘un point de vue graphique par l’apport d’un acteur “un peu” connu dans le monde de l’animation : le studio Ghibli ! “Le château dans le ciel”, “Mon voisin Totoro”, “Kiki la petite sorcière”, c’est eux. Et c’est vraiment saisissant de retrouver sur Switch la qualité et la beauté de ces dessins animés qui ont enchanté – pardon qui enchantent toujours – petits et grands.
Ghibli, Ghibli, Ghibli!
Et dès l’introduction on est dans le bain, Oliver (notre héros) nous fait découvrir Motorville, une jolie petite ville américaine typique de la seconde moitié du 20ème siècle. La séquence d’introduction amène bien l’histoire et la structure du monde de Ni No Kuni. Le titre propose deux univers parallèles dans lesquels chaque personnage (humain ou non humain) a une âme sœur. Sans spoiler l’histoire, il va falloir faire quelques allers retours entre les deux mondes. 😉
Dès le début j’ai été séduit par les transitions très fluides entre les animations et le gameplay, la qualité des décors, plein de petits détails graphiques comme les mouvements de la cape d’Oliver et la musique en parfaite harmonie avec l’ensemble. Magnifique ! Ma fille de 3 ans a cru que je regardais un dessin animé sans elle ! Dernière chose qui m’a vraiment séduit d’un point de vue artistique : la qualité de la traduction en français. Et pas seulement la traduction des dialogues : les lieux, les noms des boss, tout a été traduit avec des petits jeux de mots qui passent bien dans notre belle langue 99% du temps. Impressionnant !
« Ma fille de 3 ans a cru que je regardais un dessin animé sans elle ! »
Flo
Concernant le gameplay, Olivier est un sorcier. Il va donc pouvoir lancer des sorts. Pas vraiment surprenant me direz-vous, et il a bien sûr d’autres pouvoirs. Le pouvoir de réparer les cœurs brisés notamment. J’ai trouvé ce concept original, le cœur d’un être vivant peut être brisé pour plusieurs raisons : il peut avoir perdu la foi ou l’amour, manquer de tempérance ou de courage peut être, et à chaque fois Oliver va réparer ce petit cœur. Comment ? Tout simplement en appliquant le bon vieux principe des vases communiquant : piquer un peu de courage à un enfant casse-cou pour le refiler au garde qui s’est mis à avoir peur d’une souris. Pas vraiment de difficulté derrière ces petites quêtes secondaires qui demandent simplement à courir un peu partout pour trouver ce qui manque. Mais une bonne idée mignonne comme tout.
Un autre petit détail supplémentaire concernant notre sorcier qui peut donc jeter des sorts et réparer les cœurs brisés : il n’est pas seul. Déjà il va rencontrer des ami(e)s au cours de ses pérégrinations, mais il a surtout des petits animaux de compagnie, ses familiers. Des familiers qu’il va pouvoir nourrir, faire évoluer et qui vont surtout se battre pour lui. Et oui, je ne l’ai pas encore évoqué mais le monde n’est pas rose. Pour sauver l’âme de sa mère, Oliver doit affronter le Légat des Ténèbres : Shadar. Je ne développerai pas l’histoire commune d’Oliver, de Shadar et de sa mère, si vous voulez la connaître il vous faudra finir le jeu !
Beaucoup de quêtes annexes
Autour de cette quête principale qui va nous amener à affronter les ténèbres, vous rencontrerez pas mal de PNJ qui ont besoin de quelque chose, et vous pourrez aussi jouer les chasseurs de prime et aller découper du monstre un peu partout sur la planète. Vous faites partie de la génération qui avait des bons points à l’école et qui avait une image au bout de dix bons points ? Et bien le même principe s’applique dans Ni No Kuni : chaque quête secondaire vous amène des « bons points » que vous convertirez en « image » et qui au final vous apporterons des vraies récompenses du type « Plus d’XP remporté à chaque combat » ou « Plus de facilité pour séduire un nouveau familier ».
Pour remplir toutes ces quêtes, vous allez vous balader à travers le vaste monde. Et en dehors des villes vous rencontrerez des ennemis. Ils vous fonceront dessus s’ils ont faim et ils vous fuiront s’ils ont peur (grosso modo quand vous êtes beaucoup trop forts pour eux). Petit concept amusant, vous pouvez les surprendre et avoir un avantage en les approchant par derrière, mais attention l’inverse est vrai 😉
Avec une vraie âme de JRPG
Nous en venons donc aux combats. Oliver et ses acolytes vont affronter de un à quatre ou cinq monstres en même temps selon les combats. Et chacun peut choisir d’aller lui-même au front (pour balancer des sorts en général) ou d’envoyer un de ses familiers. Vous pouvez choisir qui vous allez incarner et définir une stratégie pour les deux copains. En général j’ai gardé le contrôle d’Olivier pour soigner les copains, et entre deux soins j’envoyais les bestioles d’Olivier pour mâcher les monstres. Ces bestioles ont aussi leurs propres sorts soit dit en passant, qui peuvent être bien utiles en fonction des faiblesses des monstres en face ! Le combat en lui-même est un mix de temps réel – vous pouvez courir en rond autour des monstres pour éviter au maximum d’être touché si vous voulez – et de tour par tour parce que le temps s’arrête quand vous cherchez dans votre répertoire de sort celui que vous allez envoyer, et l’incantation du sort n’est pas immédiate derrière, il faut un peu se concentrer 😉
A chaque combat les trois compères et leurs familiers gagnent de l’XP, puis montent de niveau, etc, etc. Comme dans tout bon RPG. Personnellement j’ai dû un farmer de l’XP avant certains gros combats pour lesquels le jeu m’a bien fait comprendre que je n’étais pas encore prêt…