Jeu

Chain Break, le test sur Game Boy Color

J’ai découvert Chain Break un peu par hasard. C’est curieux de retrouver un runner sur Game Boy, mais pas comme Bit.Trip. Ici, on parle d’un runner avec une vue en « perspective ». Résultat, à vous les joies de devoir gérer les trois dimensions dans votre longue fuite en avant.

Car oui, dans Chain Break, on nous met dans la peau d’une femme qui doit survivre à la traversée de niveaux pleins de dangers. Pour ce faire, nous pouvons nous déplacer librement de tous les côtés et appuyer sur n’importe quel bouton pour effectuer un saut et ainsi éviter certains obstacles. Obstacles tellement nombreux que vous aurez fort à faire. Par exemple des pieux au sol, roues mortelles, etc.. Le jeu propose aussi une difficulté associée au temps, ici modélisé par un compteur d’oxygène. Ce qui lui donne tout de suite un aspect Arcade. OutRun, Sega Rally, Daytona USA me sont rapidement venus en tête, même si ces jeux de voitures n’ont aucun rapport avec le thème du jour. Puisque de l’aveu même des développeurs il est inspiré par Metro-Cross de Namco que je ne connais absolument pas.

Temps, Gestion de Vitesse, vous êtes sûr c’est pas un jeu de caisse?

Ce compteur d’oxygène vous mettant la pression, vous devrez vous assurer de récupérer quelques petits cylindres éparpillés dans les niveaux. Même si pour cela, il vous faudra tenter le tout pour le tout. A cela, on ajoute une mécanique de gestion de votre vitesse en accélérant ou freinant via des zones délimitées au sol. L’accélération pouvant être utilisée pour sauter plus loin bien évidemment et éviter une mort douloureuse. Je dis une mort douloureuse parce que notre personnage aura de nombreuses vies et donc de nombreuses morts.

Je vous parlais des objets précédemment, tous sont vos ennemis et veulent votre mort. Mais j’oubliais aussi les ennemis qui apparaitront bien assez tôt pour vous pourrir un peu plus votre partie. Chain Break c’est vraiment le concept du Running-Man (enfin « Marche ou Crève » pour nos lecteurs qui lisent), pas une seule arme à votre disposition et il vous faudra courir pour survivre.

Chain Break, mais avec un dénouement après 1 épisode

Le jeu est divisé en cinq mondes, chacun ayant son propre environnement, lui-même divisé en cinq phases, représentant un total de vingt-cinq niveaux. Pour une durée de vie, si vous êtes très bon de 45 minutes. Pour les autres, il vous faudra apprendre par coeur les parcours pour essayer d’optimiser votre passage et glaner les précieuses secondes nécessaires à votre survie.

Autant vous dire que c’est beaucoup plus facile à jouer dans la compilation Evercade Indies Heroes, puisque vous avez le Save State. Cependant le titre sur Game Boy propose des mots de passe afin de ne pas totalement vous dégouter.

Il sera également intéressant de collecter toutes les pièces que nous pourrons. Afin d’inscrire nos initiales avec des lettres d’or (c’est carrément visible sur Game Boy, je ne vous raconte pas!) dans le tableau des scores de Chain Break. (feature absolument inutile et donc absolument nécessaire)

D’autres articles en lien avec Chain Break?

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Manoloben

Manoloben

Enfant des années 80, joueur jusqu'au bout des doigts. Si vous retrouvez du Julien Clerc dans ce texte? Bravo! Amateur de RPG (tout type) et clairement fan de Sega. Manoloben reste un touche à tout. GP32, NeoGeo Pocket, N-Gage et aujourdhui Evercade sont passées dans ses mains.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Chain Break

Moyen

Est-ce que la mayonnaise prend sur #GameBoy? Pas vraiment, c'est du #Runner, le style de jeu qui ne plait qu'à une partie de la population dont je ne fais pas partie. Mais à choisir entre #TempleRun ou Chain Break. Je prends #ChainBreak sans hésiter!