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Jeu

Archer Maclean’s Mercury, le test sur PSP

Archer Maclean’s Mercury est l’un des tous premiers titres d’action-réflexion disponibles sur PSP. Un jeu original, qui vous met aux commandes d’une bille de mercure dans des labyrinthes tortueux. Vos objectifs sont variés : la faire arriver à bon port en un temps limité, ne pas perdre trop de goutes de mercure en temps de route, etc.

Eh oui ! Tout n’est pas si simple dans le monde de Mercury. Un choc violent, et votre bille se scinde en de multiples petites sœurs. Une arrête tranchante ? Elle sera scindée en deux. Un bord de plate-forme qui donne dans le vide ? C’est autant de liquide perdu à jamais si vous vous penchez trop au bord. Pour les gouttes qui restent au sol, il est possible de les fusionner par simple contact (ce qui est, parfois, plus simple à dire qu’à faire).

Tout ceci rend la tâche difficile, mais introduit également de bien belles idées en termes de gameplay. Scinder une bille en deux sera parfois nécessaire pour activer plusieurs interrupteurs/portes. Et certains passages ne pourront être franchis/activés que par une bille d’une couleur spécifique. Il vous faudra donc la colorer aux bornes idoines. Mais attention : diriger deux billes simultanément n’est pas chose aisée puisque, par exemple, en imprimant une direction, les deux parties suivront la même direction, même en étant situées à l’opposé du plateau de jeu ! Comme si cela ne suffisait pas, quelques monstres viendront vous compliquer la tâche.

Tout en 3D, Archer Maclean’s Mercury propose une vue agréable. Les animations de la bille de mercure sont saisissantes. Il est possible de faire pivoter la caméra selon les quatre points cardinaux, mais aussi de zoomer ou de dézoomer. Lorsque l’action est rapide, cela peut poser quelques problèmes et créer une confusion si l’on appuie sur le mauvais bouton. Reste que cette 3D est propre et nette, avec quelques beaux décors de fond en sus. Les musiques et les bruitages, très communs, sont d’un genre reposant, et c’est ce qu’il nous fallait.

Plus de 70 niveaux sont proposés, en six mondes distincts (le premier est un didacticiel très bien fichu). Ils se terminent tous généralement en moins de deux minutes. Imaginons que vous soyez un joueur lambda, qui aura donc bien besoin de refaire au moins trois fois chaque niveau pour réussir (si ce n’est pas plus pour les niveaux supérieurs), au final Mercury propose donc une durée de vie d’environ huit heures de jeu.

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Archer Maclean's Mercury

Plaisant

C’est correct pour le genre, mais cela manque un peu de modes supplémentaires. Même le mode à deux joueurs n’est qu’un vulgaire Ghost Mode, sans interaction directe. Les plus mordus pourront toujours refaire les niveaux pour améliorer leur temps et scores.