Le studio Image&form nous revient avec sa nouvelle production : SteamWorld Quest : Hand of Gilgamesh, un jeu de rôle basé sur l’utilisation de cartes. On avait apprécié les productions précédentes, notamment Steamworld Heist (aussi bien la version PSVita que la version Switch) et plus récemment Steam World Dig 2. On s’est donc précipité pour tester ce jeu.
Tout d’abord, je vous confirme que le titre est assez sympa. De plus, c’est un genre (DeckBuilding) qui pourra plaire aux utilisateurs occasionnels, ou servir d’initiation pour les plus jeunes. Image&Form conserve l’univers SteamWorld qui fait appel à des personnages mécaniques, dans un esprit Steampunk. Après la science-fiction (Steamworld Heist), et le Western (Steam World Dig 2) voici que les robots évoluent dans un monde d’heroic fantasy.
SteamWorld Quest : Hand of Gilgamesh c’est (presque) une histoire
C’est ainsi que trois amis d’enfance quittent leur village pour sauver le monde d’une armée démoniaque. Comme toujours avec le studio suédois, le scénario n’a qu’un faible intérêt. Et tout ceci n’est qu’un prétexte pour enchaîner les combats dans divers environnements (campagne, grotte, académie de magie, etc.). Chacun des personnages dispose d’une arme et d’un (très petit) inventaire. Heureusement, le titre propose une particularité avec l’utilisation d’un deck de cartes pour les combats.
Le fonctionnement du gameplay de SteamWorld Quest : Hand of Gilgamesh est finalement assez simple, même s’il est bien évidemment un peu plus laborieux à décrire. Vous pouvez jouer jusqu’à trois personnages en même temps, ceux disponibles au début rejoints par deux autres en cours d’aventure. Chacun des héros dispose d’actions spécifiques qui sont matérialisées avec des cartes. A chaque tour, votre main est composée de six cartes qui vous sont données au hasard.
Plus complexe que prévu
A noter, que la complexité vient de la combinaison des cartes. Les coups de base vous permettent d’engranger des points d’action. Ces cerniez vous permettent d’utiliser des cartes plus fortes qui sont autant de coups spéciaux. Il vous faudra donc trouver un équilibre dans votre jeu, car vous ne pouvez attribuer que huit cartes à chacun des héros.
Vous pouvez très bien attribuer des coups de base à un personnage et n’utiliser que les coups spéciaux d’un autre. Mais le jeu favorise une chaîne de cartes issue d’un même personnage en vous octroyant un coup bonus que vous lui avez attribué via son arme.
Le rendu graphique est toujours aussi sympathique, peut être un peu moins détaillé que dans Steam World Heist, ce qui donne un aspect livre pour enfant (type pop-up).
Cette combinaison mêlant jeu de rôle et jeu de cartes est assez intéressante. Même si elle ne révolutionne en rien le genre. SteamWorld Quest : Hand of Gilgamesh vous incite à l’exploration des différents niveaux pour trouver des cartes spécifiques. Puis d’accumuler les combats pour amasser suffisamment d’or et des objets qui vous permettront d’améliorer vos cartes.
Répétition
On notera un aspect assez répétitif du fait même du moteur de SteamWorld Quest : Hand of Gilgamesh une vue de coté avec une assez faible profondeur de déplacement. Il est de fait assez délicat d’éviter les combats. De plus, votre exploration se résume à circuler de manière linéaire de gauche à droite et inversement…
On regrettera également une difficulté assez mal dosé en mode normal (dite Chevalier), car un peu trop simple. Car une fois la combinaison de carte la plus efficace trouvée après le premier tiers du jeu. On ne la modifiera que de manière marginale.