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SteamWorld Heist, le test sur PS Vita

Il est toujours intéressant de se demander comment un jeu peut nous sauter aux yeux notamment quand celui-ci est perdu au milieu d’une myriade d’autres projets. Personnellement, c’est ce qui m’est arrivé pour SteamWorld Heist quand je visitais la section des jeux indépendants à la Gamescom 2015. Je dois avouer que l’aspect graphique est le principe d’un jeu de rôle tactique m’ont probablement attiré comme un aimant…Pour autant, le jeu sortit sur 3DS puis sur PS Vita en valait il la peine ?

SteamWorld Heist prend lieu dans un univers Steampunk et post apocalyptique décliné dans les productions de la société Imageform, notamment le jeu de plateforme SteamWorld Dig. La terre a explosé et les robots qui la peuplaient encore ont colonisé les galaxies environnantes. SteamWorld Heist s’apparente lui à un jeu de rôle tactique en 2D. Vous incarnez deux robots pirates au grand cœur qui se lancent dans la protection de la galaxie. Bien sûr, au fur et à mesure, vous pourrez recruter jusqu’à sept autres compagnons (huit en comptant le DLC). Le scénario est assez classique et permet surtout d’enchaîner les niveaux des trois chapitres sans véritable surprise. L’écriture des dialogues est, quant à elle , plus travaillée, avec une bonne traduction française, ce qui n’est pas rien a l’heure de la localisation minimum. 

Le gameplay est du domaine du connu tout en apportant son petit lot de nouveautés. L’élément le plus innovant est une vue de profil sur un seul plan (mais plusieurs niveaux). Vous avez des personnages avec des caractéristiques variables (déplacement, vie, type d’arme) qui évoluent avec l’expérience acquise. Chaque mission consiste à prendre d’assaut un vaisseau et à remplir certains objectifs. Au final, la victoire ne vient qu’en s’assurant d’une bonne gestion de trois points essentiels : les déplacements ; les angles de tirs en plongée ou contre plongée; les couvertures qui se font derrière certains éléments du décor plus ou moins résistants (bidons, bloques de métal, etc.).

Les ennemis sont assez variés durant le fil de l’aventure apportant chacun des tactiques particulières. Bien sûr vous aurez également votre lot de boss de fin de niveau et de leurs lieutenants. Pour réussir, vous avez droit à une arme et deux emplacements pour des objets supplémentaires (armures, grenades, trousse de soins, etc.). Par contre, votre stock de matériel stocké dans votre vaisseau n’est pas infini, et vous aurez à faire des choix cornéliens.

Déjà évoqués, les graphismes sont superbes pour qui aime cette belle 2D à l’ancienne où l’écran fourmille de petits détails.  Chaque vaisseau à attaquer est généré de manière procédurale ce qui permet une très bonne rejouabilité.  D’ailleurs les trois niveaux sont visualisés sous forme d’une carte « stellaire » où vous pourrez refaire les différentes missions à tout moment.

Vous pouvez également changer la difficulté, celle-ci s’échelonne en cinq niveaux et modifie le nombre d’ennemis, les dégâts qu’ils infligent, leur santé, ainsi que les pénalités de mission que vous subirez en cas d’échec. Assez accessible en mode normale, le véritable challenge viendra dans les modes de difficulté supérieure où vous n’avez  droit à aucune erreur d’appréciation.

Durant les combats il vous faudra prendre le temps de ramasser des sacs et des coffres qui vous donneront leur lot de récompenses: des armes ou objets divers, de l’eau qui fait office de monnaie et avec lesquels vous pouvez faire des achats dans des magasins. Les missions réussies vous permettent d’accumuler des étoiles qui vous font accéder à certaines missions ou objets. A noter que les développeurs ont intégré la possibilité de collections des chapeaux… complétement inutile, mais assez bien fait, notamment grâce à des descriptifs drôles et bien rédigés.

L’ambiance sonore est assurée par le groupe Californien Steam Powered Giraffe. Il apporte son propre univers steampunk robotique qui colle parfaitement au jeu en lui donnant encore davantage de corps. On a d’ailleurs l’occasion de rencontrer leurs avatars numériques dans tous les bars de l’univers…

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Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

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Avis sur
SteamWorld Heist

★Génial★

Indiscutablement SteamWorld Heist est un rpg tactique assez frais et innovant. Il a très clairement été pensé sur 3DS et ses deux écrans, à vous de voir quelles versions vous préférez. La résolution de la version PS Vita gagne en largeur ce qu'elle perd en hauteur. Cependant on aurait aimé un scénario un peu plus étoffé et complexe ainsi qu'un temps de jeu un peu plus long (compter 20h en tout). Mais le jeu dispose d'une bonne rejouabilité notamment avec les deux derniers niveaux de difficulté: Vétéran et Elite. Bref un jeu presque parfait dans son genre.