Treasures of The Roman Empire fait partie de ces non-jeux que je peux détester au plus haut point. Vous savez les fameux « Cherche et Trouve » l’objet minuscule dans une botte de foin. Ça doit être les restes de mon passé en Normandie qui font surface (foin/Normandie toussa toussa), ou alors que je déteste être pris pour une andouille (de Vire) avec du « non Gameplay ». Vous ne connaissez pas le terme « non Gameplay », oui je viens de l’inventer… Laissez-moi vous expliquer ma définition du « non Gameplay ».
Click, Click, Click, Game Over
Le Non Gameplay pour moi c’est quand on me propose des éléments de gameplay qui ne font pas sens pour l’être humain. Les jeux qui n’ont aucune logique. Qui n’apporte rien au globale. Ca peut être un jeu historique qui se prend les pieds dans le tapis de l’histoire. Un Point & Click sans histoire (valorisant ainsi le fait que vous aillez tenté de cliquer partout, ou d’associer 100 objets). Ou encore un Beat Them Up où les collisions seraient foirés, rendant l’interêt d’appuyer comme un idiot sur A caduque.
Dans le cadre de Treasures of The Roman Empire, on va se confronter à ces fameux point & click « cherche et trouve ». Ceux très difficiles, qui ne basent leur difficulté que sur une seule chose : que vous n’êtes pas dans la tête du designer des niveaux. Ici pas de réflexion durant les 30 à 100 clicks de chaque niveau pour trouver l’ensemble des gemmes, colliers, etc.
Si vous faites trop de clicks, c’est le game over, si en vous en faites juste assez, c’est le game over, mais pas le même, puisque vous pouvez dans ce cas passer au niveau suivant. Votre objectif trouver les objets précieux cachés dans le décor avant la fin du compte de clicks. C’est stressant et pas amusant! Ça ne serait pas vraiment un si gros problème si le titre n’était pas répétitif au possible quand vous échouez, puisque les caches ne changent pas. En plus les niveaux proposent une patte graphique catastrophique, censée représenter l’Empire Romain et nous enseigner sur ce qu’il était (oh!! Un jeu historique). J’ai du louper un épisode, car le soft se veut très sommaire, voir propose des représentations erronées. Les scènes représentent les romains comme des troglodytes…
Le Marketing du descriptif, élément important du jeu qui n’en est pas un…
Pour finir si vous avez lu le descriptif sur le Nintendo Store de Treasures of The Roman Empire, vous sauriez que le jeu se vante d’avoir beaucoup de gameplay à proposer. Tic Tac Toe, Course de chevaux, Machine à sous, trouver la différence et j’en oublie surement. Bien évidement, c’est du contenu marketing pour faire croire que le titre est plus intérressant qu’il n’en a l’air. Grosse dose de poudre aux yeux, afin de combler un titre solo vraiment très pauvre avec ses 31 niveaux tous plus ennuyeux les uns que les autres.
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