The Bunker, le test sur Playstation 4

Ah, le FMV, une passion un peu malsaine, il faut l’avouer. Qui a eu cette idée folle de massacrer le monde du cinéma pour en faire un jeu vidéo. Pire, comment espérer qu’avec des budgets ridicules d’un indé on puisse réussir à faire les deux? Wales Interactive m’a souvent donné tort. Mais pour ma défense, ils ont fait des essais d’avant d’arriver à un The ShapeShifting Detective. Comme The Bunker que je découvre tardivement, forcément l’expérience est régressive…

Parce que The Bunker est déjà prévu pour PC. Tout dans son interface provient du PC. Point&Click souris pure, aucune interaction possible avec la manette, j’en suis à me demander même si ils ont tenté de gérer les vibreurs (aucun souvenir de ce détail), et je suis sûr qu’ils n’ont pas utilisé le haut-parleur de la manette pour gérer les quelques sons qui peuvent sortir de la radio. Bref, vous l’aurez compris, c’est de l’adaptation à deux sous.

Mais est-ce que ça pénalise l’expérience? La réponse est Non, le titre est bien trop pénalisé par son gameplay creux et mou. On subit les directives données, on n’a aucun choix si ce n’est à la « fin » – et comme dirait mon prof d’algo, 1 choix, 2 possibilités – et c’est extrêmement linéaire. En gros, c’est un épisode d’une série sans budget qu’on a transformé en jeu vidéo. Même le scénario, pour peu que vous ayez un peu de culture cinématographique ou tout simplement que vous soyez parents, est téléphoné.

Que conclure? Si The Bunker est un mal nécessaire pour que Wales Interactive devienne ce qu’ils sont aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir évolué avec eux (Late Shift, The Bunker, The ShapeShifting Detective).